Chapitre 1

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Connaissez vous cette sensation d'agacement lorsque vous plongez dans votre mémoire pour trouver une information mais que vous êtes incapable de la trouver ? Cette sensation est l'une des plus désagréable. Elle est mon quotidien depuis près d'un an.

Il y a un an, j'ai eu un accident de voiture. J'ai été retrouvé à peine consciente, au volant de mon épave rouge, encastrée dans un arbre. J'ai été transporter à l'hôpital le plus proche et subit un intervention a l'intérieur du crâne puisqu'il y a avait une hémorragie interne. A part une cicatrice caché par mes cheveux, mon corps n'a pas subit d'autre choc. Je n'ai pas de séquelle... Enfin presque pas...

Je suis un humain tout à fais normal, mais qui n'a plus aucun souvenir de sa vie « d'avant ». Mes derniers souvenir doivent remonter de mon enfance, à 5 voir 6 ans tout au plus. J'ai certain flash par moment, mais jamais de souvenir réelle et bien net.

Pendant un an, j'ai dû apprendre à vivre avec mon temps. On a constaté que je savais écrire plutôt bien, la lecture à été assimilé assez rapidement, le plus dure à été d'apprendre à compter vite et sans outils. En suite, j'ai eu des cours sur les technologies de maintenant, internet et smartphone. Je me suis raccrocher à la connaissance pour ne pas sombrer.

Alors peut être que vous pensez que j'ai des amis ou bien même ma famille a mes côtés pour m'aider, mais ce n'est pas le cas. Je suis incapable de me souvenir de mes parents, et mes amis alors là c'est encore plus loin.

J'ai été cloisonné jusqu'à maintenant dans le service amnésie au Martini hôpital à Turin. On ne sait pas si je vivais à Turin de base, si j'y étais pour les vacances ou si je passais juste dans le coin. En plus d'avoir eu l'accident, une personne a du passer par là et me voler mes affaires. Quand les policiers ont menés l'enquête, plusieurs choses étranges avaient eu lieu durant mes jours de coma. Ils ont pris la décision de ne pas m'exposer, me faisant comprendre que mon accident pourrait être d'origine criminel.

Alors je me reconstruis doucement, je tente de voir la nouvelle chance que me donne la vie, j'aime penser que peut être que celle d'avant n'était pas terrible.

Les fêtes de fin d'année viennent de passer, et je viens d'avoir mon cadeau de noël par le service, un transfert dans l'hôpital Princesse Grace à Monaco. Le service va fermer, et il est évident que j'ai une facilité à parler le français, ils espèrent que la bas, en fréquentant de nouvelle personne et un nouvelle environnement, je pourrai débloquer le reste de mes souvenirs.

- Tu es prête ?
- Oui...
- Tu stresses ?
- Oui, un peu. Je m'étais habitué à être ici...
- C'est justement pour ça qu'on t'éloigne un peu, et parce que l'hôpital connaît une crise économique plutôt exclusive.
- Je sais que c'est pour mon bien...

Le docteur Juales, qui m'a suivie depuis mon arrivé ici et que je considérais comme un ami m'accompagne jusqu'à mon taxi, il s'occupe de mettre ma valise ainsi que ma guitare dans le coffre puis reviens vers moi.

- Je te donne ma carte, si tu as besoin, tu m'appelles.
- Je croyais que tu n'avais pas le droit d'avoir de lien avec tes patients...
- Bah tu n'es plus ma patiente. Je prendrai des nouvelles régulièrement.
- Merci...

Il me donne une rapide accolade, il est temps pour moi de partir après ça. Je monte dans le taxi qui s'engouffre rapidement dans la circulation.

 Je monte dans le taxi qui s'engouffre rapidement dans la circulation

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