Introduction et Résumé du Prologue

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Bienvenue à toi qui passe par là !

Cette histoire est le troisième épisode d'une série fanfiction sur Stargate Atlantis "Elie Caldwell".

Vous retrouverez les 2 premiers épisodes directement sur mon profil :

- Elie Caldwell : 1 - Tel père, Telle Fille

- Elie Caldwell : 2 - Invisible Touch

Cet épisode sera composé de 5 chapitres, posté tous les samedis.

L'univers et les personnages de Stargate Atlantis sont la propriété de la MGM, Brad Wright et Robert C. Cooper. Je ne tire aucun bénéfice pour la publication de cette fiction.

Enfin, si tu n'as pas lu le prologue, « Ab Imo Pectore », voici un résumé de ce que tu as manqué. Si tu l'as lu, n'hésite pas à passer au chapitre suivant !

Et nous on se retrouve en fin du dernier chapitre pour un nouvel épisode ! 

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Précédemment dans « Ab Imo Pectore »

— « Élie... Il faut que je te dise... hésita le colonel Caldwell, l'air soucieux.

— C'est Maman, c'est ça ? déduisit Élie, tout en connaissant déjà la réponse. »

Le cancer était de retour. Élie savait que sa mère refuserait les traitements. Rose Caldwell-Devlin était déjà vaincue.

— « Combien de temps lui reste-t-il ?

— C'est difficile à dire. Tu devrais rentrer, conseilla simplement Steven affligé.

— J'irai voir Sheppard, l'informa Élie. Je demanderai une permission. »

                                            OoOoOoOoO

— « Désolé, Caldwell, mais le major Ewing repart déjà sur Terre sur cette rotation, j'ai besoin de vous pour superviser l'équipe en son absence, refusa Sheppard quand Élie lui présenta sa requête. Vous pourrez être du prochain voyage, si vous voulez. Rien de grave au moins, Capitaine ?

— « Non, Monsieur ! Juste envie de rentrer un moment ! mentit-elle. »

Sur un salut formel, Élie prit congé et quitta le bureau de John, d'un pas pressé. Deux mois. Il suffisait que sa mère tienne encore deux mois et elle pourrait être à ses côtés. Mais avait-elle encore tout ce temps, songea Élie en prenant le chemin de ses quartiers.

                                           OoOoOoOoO

— « Monsieur ? s'étonna Élie en voyant son supérieur équipé comme pour une mission d'exploration.

— Repos Capitaine, intima le Major Ewing. Allez préparer votre paquetage, vous partez pour la Terre dans trente minutes. Le colonel Sheppard a accepté que nous échangions nos places. A ma demande, précisa-t-il devant l'air ébahi de sa subordonnée.

— Vous deviez repartir sur Terre pour l'anniversaire de votre fille. Alors, pourquoi échanger votre place avec moi ? s'étonna Elie.

— Je serais un mauvais officier supérieur si je vous confiais mes hommes alors que vous n'êtes pas dans un bon état d'esprit, expliqua-t-il. Vous risqueriez de ramener mes garçons en morceaux, tenta-t-il de plaisanter. »

Élie médita cette réponse, touchée par le sacrifice du major. Elle n'était pas dupe : le major Ewing voyait trop peu sa fille et elle savait à quel point ce retour sur Terre pour fêter les dix ans de son enfant comptait pour lui. Élie était consciente que cette décision avait dû couter beaucoup à son supérieur et qu'elle n'était dictée que par une profonde compassion pour elle-même.

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Assise dans le canapé, une couverture sur les genoux, Rose Caldwell-Devlin faisait face à sa fille, qui se tenait le dos raide dans l'un des fauteuils de son confortable salon.

— « Alors comment se passe ta mission ? reprit Rose d'un air plus enjoué. Ton père m'a dit que...

— Tu le savais avant que je parte ? la coupa Élie, sans préambule. Que tu avais rechuté ?

— Si cela avait été le cas et que je te l'avais dit, serais-tu partie ? questionna sa mère.

— Évidemment que non, Maman ! s'emporta la jeune femme, émue. Tu sais bien que je serais restée à tes côtés. Je l'ai toujours fait.

— C'est vrai. Et c'est exactement pour cette raison que je ne t'ai rien dit, avoua Rose. Approche chérie, lui intima-t-elle avec douceur. Tu étais si enthousiaste, Eleanor, continua-t-elle quand sa fille fut assise près d'elle. Tu parlais de cette mission avec tellement de passion. Même si j'ignore ce que ton père et toi faites exactement là-bas – d'ailleurs, je ne sais même pas où est ce là-bas – mais ça a l'air si important. Je n'ai pas besoin d'en savoir plus. Simplement en te regardant et t'écoutant en parler avant que tu partes, j'ai compris que c'était une aventure unique et extraordinaire, et j'aurais été la pire mère de l'univers si je t'avais gardée près de moi. Cela aurait été si égoïste. »

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Cela faisait tout juste deux semaines que le colonel et sa fille avaient débarqué du Dédale. L'état de Rose Devlin-Caldwell s'était rapidement dégradé depuis leur arrivée. Comme si elle avait attendu le retour de sa fille pour enfin se laisser mourir.

Élie avait profité de chaque heure qu'elle avait pu passer auprès de sa mère, même si dans ses derniers jours, Rose avait passé la majorité de son temps à dormir. Les deux femmes avaient évoqué de vieux souvenirs, ri beaucoup, et pleuré un peu aussi.

Rose avait tout fait pour bénéficier de soins palliatifs à domicile. Tout ce qu'elle voulait c'était s'éteindre chez elle, entourée des gens qu'elle aimait. Et c'était paisiblement qu'elle était partie, simplement en ne se réveillant pas un matin.

Au cimetière, la pelouse était noire de monde. Rose Devlin-Caldwell était une femme appréciée. Tous étaient là.
Élie fut très touchée de voir défiler devant elle les généraux Landry et O'Neill, le major Davis, le lieutenant Cadman, des membres du SGC et de l'équipage du Dédale.

                                               OoOoOoOoO

Le voyage de retour du Dédale touchait à sa fin, déjà presque deux mois depuis qu'Élie avait quitté Atlantis, et la jeune femme trépignait d'impatience à l'idée de retrouver la cité si chère à son cœur. Il lui était difficile de s'occuper l'esprit, et sans cesse elle ressassait les évènements qu'elle avait vécus sur Terre.

Elle se remémorait chaque jour le visage émacié de sa mère, vaincue par la maladie. La foule nombreuse lors de l'enterrement. Les multiples et ennuyeuses démarches administratives liées à la succession. Tout cela la rendait aigrie et morose.

— « Sortie de l'hyperespace dans cinq minutes, annonça la voix de son père dans les haut-parleurs du Dédale. Arrivée sur Atlantis prévue à cinq heures zéro zéro. Merci à tout le personnel débarquant de bien vouloir se tenir prêt. »

Enfin Elie rentrait chez elle, sur Atlantis.

Et maintenant, la suite ...

Elie Caldwell : 3 - One of UsWhere stories live. Discover now