Un plan pour l'humilier

Depuis le début
                                    

Mais bon enfin de compte, c'est l'avis des parents qui compte, s'ils aiment le prétendant, il y'a de grande chance qu'ils acceptent le mariage. Je sors de mes pensées en arrivant  devant la porte, Fatima donne deux petits coup à celle ci avant d'entrer. Je suis ces pas et rentre dans la chambre, je trouve mon beau père entrant d'enfiler sa chemise faite en basin, et ça avec l'aide de sa femme, qui ne manque pas de me faire comprendre par son regard sévère que je ne suis pas la bienvenu ici.

Il sourit quand il me remarque, madame Jerine le laisse sur le lit et part à coter de son miroir. 

Beau père: approche donc mon enfant

Je souris et m'approche de lui. Je m'arrête devant lui et le salut.

Moi: Salam Aleykoum papa

Beau-père: Aleykoum salam ma fille,  viens donc t'assoir à mes côtés, j'ai pas pu te voir depuis la dernière fois car j'étais souffrant, mais maintenant que je vais mieux, j'aimerais me rattraper.

J'acquiesce et m'assois sur le lit, il demande à sa femme d'apporter quelque chose, elle se lève de son fauteuil devant le miroir et  s'approche de l'armoire qui se trouvait dans la chambre.  Elle l'ouvre et prend des vêtements emballés, avant de l'apporter avec qu'elle. Elle vient à coter de beau père et les lui tend, il les prend et se tourne vers moi, avant de me les tendre à son tour avec le sourire aux lèvres. 

Beau-père: voilà mon enfant, c'est pour toi, j'aimerais que tu portes ces habits pendant toute la durée des festivités pour le mariage d'Alma. Et je te préviens, je ne veux pas d'excuse, considère  que ce sont les ordres de ton père.

Je voulais refuser car elle doivent coûter très chère vu ces broderies sur ces vêtements, mais l'entendre dire cela me fait acquiescer. Je prends les vêtements et les touche, se sont des basins riche ça c'est sûre, je parie même que deux de ça peut acheter tous les vêtements que j'avais en guinée. Je regardais les robes  lorsqu'on me les retire violemment des mains, je lève les yeux  vers Fatima qui vienne de me prendre mes vêtements. Elle les regarde puis me regarde en étant sur le choque.

Fatima: mais papa, ces vêtements coûtent  dans les 50.000 francs CFA, mais comment tu peux donner des habits aussi chère à cette vila...enfin à Aminata. À moi tu ne m'en a jamais acheté!

Je connais pas vraiment la valeur de cette argent dans notre monnaie en francs GN, mais je suppose que c'est beaucoup vu sa réaction.

Beau-père : et pourquoi pas, Aminata est ma seule belle fille il me semble, si je les donne pas à elle à qui devrais-je les donner?  Tu sais quoi je suis pas vraiment d'humeur pour tes caprices aujourd'hui, rends toute suite ces vêtements à Aminata. Tu as déjà assez  de vêtements traditionnel que tu ne portes d'ailleurs pas, puisque tu préfères porter des habits occidentaux, donc arrête d'agir  comme si ces vêtements t'intéressait, et ça juste parce que je les ai donné à Aminata.

Elle se met en colère, elle me regarde énerver avant de me jeter mes vêtements sur mes jambes. Je ne dis rien et les regroupe.

Beau- père:  pardonne là tu veux, elle à presque  ton âge mais elle se  comporte encore comme une enfant. Enfin peu importe, tu peux partir te changer, les invités commencent déjà à arriver.

Je souris alors qu'il me regardait avec beaucoup de tendresse.

Moi: d'accord, je vous remercie beaucoup pour ces vêtements, mais ce n'était pas nécessaire, elle sont trop chère pour moi.

La vie d'Aminata Où les histoires vivent. Découvrez maintenant