Fatima vs Zara (1-0)

En başından başla
                                    

Zara: Fatima ! Tu pars déjà ? Reviens on a deux mots à se dire. 

Ndiouga : Zara qu’est-ce que tu fais encore ? 

J’avance de quelques pas pour écouter la gentille dame. Étonnée de savoir qu’elle connait déjà mon nom. 

- oui Zara. Qu’y a t-il ?

Ndiouga : vous vous connaissez ? Dit-il étonné. 

Zara: Non pas du tout. Mais j’en sais plus sur elle qu’elle sur moi. 

- ah oui ? l’excès de confiance fait toujours défaut. 

Zara: je suis tellement sûre de moi. Ndiouga avec cette femme on a eu une petite altercation tout à l’heure car elle voulait me priver de mes droits de mère. 

- waouh tu pèses bien tes mots Zara. 

Zara: je suis une grande dame madame Fall en plus dou ay foo. Je ne te permets pas de me tutoyer. 

- fais-en de même avec moi alors. Le respect ne se mendie pas. Tu ne reçois en retour que ce que tu donnes. Les grandes dames ça se reconnait et je doute d’en voir une en face de moi. 

Zara: batay c’est la jalousie qui parle. Mais ibrahima tek ma togne. Confier ma fille à cette…

- Un mot de travers et je te fais ravaler toutes tes dents. Dis-je en m’avançant dangereusement vers elle. 

Ndiouga : Fatima ! Des menaces ?

- si l’insolence est la bienvenue ici autant la régler bien comme il faut. Elle peut me traiter comme elle veut mais j’espère qu’elle saura assumer les conséquences de ses actes. kouma togne ma nokkeula. 

Zara: mais vous qui est-ce qui fait le casting de vos employés Ndiouga ? Des gens violents travaillent ici comme ils veulent ? 

- Mounan casting comme si c’était un film. Conne que tu es. 

Zara: euh doul la wakh louma nekh lay…… ( je t'emmerde. Je dis ce que ce je veux)

Avant même de terminer sa phrase, sans crier gare je lui colle une gifle monumentale. Elle en perd ses grosses boucles d’oreilles. Avant de pouvoir riposter j’en lui colle une autre sur la joue droite. sa perruque frontal était en partie décollée. RIP les baby hair. Ndiouga s’interpose. 

A ce stade j’étais à bout. Je m’en foutais d’avoir à énerver Ndiouga ou tonton Ibrahima. Je m’en foutais de tout. J’étais déjà assez énervée, puis les trouver là si proches et pour combler le tout que cette…. Veuille me manquer de respect devant Ndiouga c’était trop. 

La peste avait l’air soulagée que les claques prennent fin et en voulait même à Ndiouga d’avoir mis trop de temps à la délivrer de ce supplice. 

Ndiouga : yambar bou bone binga done ( incapable que tu es ) . Tu ne peux pas foutre dehors cette folle. 

Je fais mine de revenir à la charge de nouveau elle n’hésite pas à s’enfuir laissant derrière elle une de ses chaussures, son sac à main et ses boucles d’oreille. et laissant au passage quelques menaces.

Zara : je vais te pourrir la vie sale imbécile.

Ndiouga était en colère. 

Ndiouga : ne prenez pas ses menaces au sérieux mais

-  Je suis assez grande pour me défendre. Je n'ai peur de rien ni de personne.

Ndiouga : j'en doute pas mais qu’est-ce qui  prend ? vous vous battez dans un lieu de travail. 

- C’est un salon je vous signale.

Ndiouga : celui de Ibrahim pour plus de précision. 

- Raison de plus pour vous trouver une chambre ou aller dans VOTRE propre salon si vous voulez faire vos cochonneries. Sinon fermez la porte à clé au moins. 

Je m’apprête à partir mais il me retient par Le Bras et me tire vers lui. On a frôlé le baiser. 

Ndiouga : de quoi je me mêle ?  C’est une affaire de famille ça ne vous regarde pas. 

- Bien sûr. je vous laisse le soin de régler vos problèmes de famille même si je me sens un peu impliquée malgré moi. Et puis quoi je suis renvoyée. Ou Plutôt encore renvoyée ? 

Ndiouga : retournez à vos activités je viendrai vous voir plus tard. 

- Autant me le dire tout de suite…

Ndiouga : Fatima s’il vous plait faites ce que je dis. Je ne veux pas de spectacle ici. 

Je ressors sans demander mon reste. Il m’avait énervé. Quelle hypocrisie ! C’est lui même qui se donne en spectacle avec sa  femme au travail et ose m’imposer sa loi. Ça  m’a fait du bien d’avoir mis une raclée à cette conne devant son hautain mari. Mais j’avais un pincement au coeur pour plusieurs raisons. je décide de rentrer chez moi. Ma journée est finie j'en avais ras le bol et attendais qu'on me notifie mon licenciement pour ça.

Chez moi environ deux heures plus tard, je recevais des appels de Ndiouga. Je n'avais pas enregistré son numéro mais l'avais bizarrement reconnu. Je n'y répondais pas. Je vais dormir et à mon réveil il me laisse des messages. Je me disais ça y est je suis officiellement renvoyée mais non...
" je ne vous en veux pas. Les filles et Maty surtout tenait à vous dire au revoir. Bonne soirée".

J'avais oublié la petite, j'avais un peu de remords j'ai dû lui faire de la peine la petite. Je me rachèterai.

Fatima : La Femme Du BossHikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin