la femme qu'il me faut

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D'accord, alors qu'elle le fasse, de toute façon, moi je sais qui je suis, je n'ai donc rien à me reprocher. Si ma belle mère pense que je suis avide d'argent, et bien c'est son droit. Mais moi aussi j'ai le droit de la faire changer d'avis  à  mon sujet. Et c'est ce que je compte faire, et si pour cela je dois  passer ces trois mois à essayer de la convaincre que je ne suis pas ce genre de fille qu'elle décrit, et bien soit, je le ferai.

Je prends une grande inspiration en étant déterminer à leur prouver ma valeur, mais surtout ma bonne foie.  Je regardais Alaric de dos, lorsqu'il tournant soudainement sa tête en ma direction. Il fronce les sourcils  en me voyant déboussolée, il me fait un geste pour savoir si ça allait. Je lui souris et acquiesce ne voulant pas l'inquiéter, il ne dit rien et regarde de nouveau son père.

Je leur regarde une dernière fois avant de sortir de la salle. Je marche sans but alors que les mots de ma belles mère n'arrêtent pas de revenir dans ma tête, et ça malgré mes efforts pour les oubliés. Je m'assois sur un bancs que je vois et soupire en me frottant le front. Si je disais que je m'attendais à ce que les choses se passent bien avec sa famille, ça aurait été un mensonge. Je savais bien que ma venu ici risquait de ne pas plaire à tout le monde, après tout aucun parent n'accepterait que son fils se marie sans en être informer, c'est donc normal qu'il se méfie de moi, en plus ils ne me connaissent même pas.

Mais j'avoue aussi que je ne m'attendais pas non plus à cela.  Pas que ma belle mère me détesterait  ainsi, non pas à Ça.

Alaric: ha te voilà, mais que fais tu toute seule ici, non, ne me dit pas que ma mère t'a encore dit quelque chose de blessante, si c'est le cas je vais tout de suite...

Je décide de l'interrompre le voyant qui commence à se mettre en colère.

Moi: non, elle ne m'a rien dit du tout, je suis triste pour autre chose. C'est juste que, depuis notre arrivé ici, j'ai pas pu prévenir ma famille. Ma mère doit êtes inquiète pour moi à l'heure qui l'est.

Je lui dit cela pour ne pas qu'il se discute encore avec sa mère à cause de moi, mais aussi car c'est vrai que je n'ai pas pu appeler ma famille.

Alaric: mais oui c'est vrai, avec tout ce qui s'est passé, on a pas pu les prévenir de notre arrivé. Mais  faisons le maintenant, attends je l'appel.

Il termine sa phrase en venant prendre place à coter de moi, tout en sortant son téléphone de sa poche.  Je souris heureuse de pouvoir entendre la voix de ma mère, il le met à son oreilles et patiente.

Alaric: comment t'allez vous maman, c'est Alaric.

Mère d'Aminata: mon fils c'est vous, quel soulagement, j'attendais votre appel avec impatience

Alaric: je sais, et je m'excuse pour cela, d'avoir tarder à vous appeler, mais on a eu un contre temps en arrivant ici. Enfin quoi qu'il en soit, on pourra en  parler plus tard maman, je vais vous passer votre fille qui meurt  d'envie de vous parler.

Il sourit en disant sa dernière phrase, avant de me donner le téléphone. Je le lui arrache presque des mains impatiente, et le mets à mon oreille.

Moi:ma...maman

Je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer en l'appelant.

Maman: mais pourquoi pleures tu ma chérie, est-ce que quelque chose ne va pas, est-ce qu'il te traite mal là-bas c'est ça?

Je me reprends et me fait violence de ne plus pleurer.

Moi : no..non, tout va bien maman, ne vous inquiétez pas, Alaric et sa famille sont des personnes gentils, en particulier son père. Figurez vous qu'il m'a déjà accepté comme sa belle fille.  Enfin bon,  je ne vous ai pas appelé pour vous parler de moi, mais de vous. Comment se portent  mes cousins et cousines, et papa, est-ce qu'il va bien dit?

La vie d'Aminata Where stories live. Discover now