𝗳𝗼𝘂𝗿

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Gilbert :

Ameylina agit de plus en plus bizarrement avec nous. Pourtant Charlie et Moody me l'avaient décrit si différemment... Enfin peut être qu'elle a raison, les gens changent comme elle dit.

Depuis le début mes yeux ne se posent que sur elle et personne d'autre. Je ne comprend pas pourquoi elle fuit mes regards, voire moi même.

Gilbert : Qu'a-t-elle ?

Charlie : Si on savait, ça se saurait.

Moody : T'inquiète pas Gilbert, elle va revenir toute seule.

Gilbert : Je pense que si un jour elle entends cela à son sujet, ce ne va pas lui plaire.

Charlie : Pourquoi tu penses à ce qu'elle pourrait penser, on n'en est pas la, elle ne le sait pas.

Gilbert : À sa place, je serai déjà parti, pas vous ? Ce que je veux dire par là, c'est que vous la sous estimez un peu, et si elle ne revenait pas aussi facilement ? Peut être qu'elle n'avait pas tord et que c'est à vous de revenir vers elle...

Charlie : Tord de quoi ? C'est elle qui a des sautes d'humeurs ! Et Moody et moi subissons cela depuis des années maintenant.

Gilbert : Et vous êtes vous déjà posé la question de pourquoi elle a des « sautes d'humeur » ?

Moody : Ses « sautes d'humeur » ont commencé depuis que sa sœur jumelle est morte... Elle était aussi amie avec nous...

Moody a les larmes aux yeux.

Charlie : Elle était si magnifique, si drôle, si gentille et généreuse, tout le monde voulait d'elle, mais elle ne voulait que de nous et de sa sœur.

Moody : Thais me manque tellement...

Gilbert : De quoi est-elle morte ?

Charlie : Elle était souffrante et Ameylina et Thais ne venaient plus à l'école. Quand Ameylina est revenue seule à l'école, nous avons compris que nous devrions nous attendre à ce qu'elle vienne seule à l'école.

Moody : C'est aussi pour ça qu'elle ne voulait pas être avec des filles.

Gilbert : Moody... Charlie... ne pensez vous donc pas qu'elle vous épargne de sa tristesse ? Elle n'a peut être pas fait son deuil, et c'est compréhensible. Avez vous eu l'occasion de parler de sa sœur ?

Maintenant que j'ai appris ceci a propos de Ameylina, j'imagine que mon point du vue d'elle changera.

Elle paraissait si heureuse, qui aurait cru qu'elle avait une sœur de morte ?

Moody : Non, jamais. On ne voulait pas aggraver sa tristesse.

Gilbert : Peut être qu'un jour vous pourriez lui en parler, après vous être excusés, et encore, présenté vos excuses.

Charlie : Pourquoi tu nous parles d'elle et nous ordonne de nous excuser auprès d'elle ?

Gilbert : Parce qu'elle-

Moody : Parce qu'elle a besoin de nous Cha'.

Charlie : Très bien, alors rendons nous aux pignons verts. C'est là où Anne habite.

Moody : Pourquoi ne pas juste l'attendre chez elle ?

Charlie : Nous allons aux oignons verts.

Charlie avait l'air perdu en prononçant ces derniers mots.

Gilbert : Anne te plaît ?

Charlie : Je n'ai jamais eu le courage de lui adresser la parole en premier.

𝓦𝓱𝔂 𝓪𝓻𝓮 𝔂𝓸𝓾 𝓼𝓸 𝓶𝓮𝓪𝓷 𝓽𝓸 𝓶𝓮 ?Where stories live. Discover now