Tome 2.
« Lucy a décroché le job de ses rêves grâce à son meilleur Lucas et va se retrouver à Clairefontaine le temps de quelques semaines. Là-bas elle y retrouva d'anciennes connaissances et s'en fera de nouvelles... »
C'était notre résumé pour le...
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Lucy Castillo.
Ça fait bien dix minutes que j'essaye d'écouter la discussion qu'il y a à l'intérieur du bureau du coach. Mon oreille est collée à la porte mais même comme ça j'ai du mal à entendre. J'entends Didier qui semble très remonté contre ses joueurs mais je n'ai pas plus d'explications. Quand on les entend se lever, Jules attrape mon bras pour nous emmener nous cacher derrière un énorme pot de fleur qui servait de décoration dans le couloir.
Nous voilà à présent tous les trois plus ou moins caché. On sait qu'ils partiront dans la direction opposé à la notre donc ils ne devraient pas nous voir.
Kylian et Jules me tiennent tous les deux le bras pour ne pas que je bondisse de notre cachette. Je n'arrive même pas à être triste tellement la colère et la haine prennent le dessus sur mes émotions. Encore tout à l'heure je disais à Benjamin que j'avais confiance en lui, qu'il était mon ami et que je ne le voyais pas me trahir. Pourtant à ce moment là c'était déjà le cas. Il m'a écouté et affirmé une nouvelle fois que je pouvais lui faire confiance alors qu'il m'avait déjà trahis. Et Théo... Lui aussi avait confiance en Benjamin. On lui avait confié notre plus gros secret.
- Bon les Totally Spies allez manger ! dit Didier en se tournant vers nous
- Oui coach. répond Kylian
- On voulait pas écouter. continue Jules
- Je ne veux pas le savoir. Allez y. Lucy je peux te parler deux minutes ?
- Bien sûr. dis-je
On attend quelques secondes que les garçons soient partit pour discuter de ce qu'il vient de se passer.
- Il va arriver quoi à Théo ?
- Rien. À Benjamin aussi.
- Je m'en fiche de ce qui peut lui arriver à lui...
- Tu sais ce qu'il s'est passé ?
- Olivier m'a raconté. Je n'étais pas là.
- Je sais. Les garçons n'ont pas voulu me dire la cause de leur dispute. Malheureusement ou heureusement je n'ai rien vu. De ce que j'ai compris ça a l'air d'être de l'ordre du privé et comme je sais que tu es plutôt proche de Théo-
- C'est un problème ? le coupais-je
- Tant que ça n'influe pas sur vos travails respectifs non. Mais j'aimerai surtout que tu te renseignes sur la cause de leur dispute. Je veux bien leur accorder le bénéfice du doute mais au prochain écart il y aura des sanctions. Ça serait bête d'en arriver là.
- Je verrais. Mais je ne suis pas sûr d'obtenir des réponses.
- Très bien, merci. Tu peux aller manger. Bon appétit.
