Dazai X reader [Ancienne Version]

Chapitre 7

-Elle reste avec moi.
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Ils sont tous pareils. Je n'ai jamais mon mot à dire. Je n'ai jamais dit que je voulais rejoindre l'agence, je l'ai rejointe. Je n'ai jamais dit que je voulais faire cette mission, je la fais. M. Inoue veut que je reste avec lui ? Alors je reste avec lui. Au final, rien n'avait changé.
-Ne t'inquiète pas, Dazai, ça va aller.
Je fis un sourire forcé et je crois qu'il le remarqua.
-Je protégerai M. Inoue, si le voleur tente de l'agresser.
-Vous pouvez m'appeler Akira...
-Je disais donc que je protégerai M. Inoue. Tu peux aller sur le toit.
Je lui fis un regard qui lui, le suppliant de lâcher l'affaire avec notre client. Dazai le foudroya du regard.
-Vous pouvez me dire vos mesures de sécurité contre ce voleur ? demanda le détective
Il l'ignora. Je lui répétais la question et il me répondit :
-La perle est en sécurité ici, au 37ème étage. Les escaliers de secours s'arrêtent au 36ème étage. Cet immeuble contient 45 étages. Au 40ème étage, il y une terrasse avec vue panoramique sur la ville. Sur le toit, on peut faire atterrir un hélicoptère.
Je crois que ça a énervé encore plus Dazai le fait qu'il ne réponde qu'à mes questions. Il partit malgré tout, lâchant un merci à M. Inoue et il me chuchota à l'oreille de bien faire attention à moi. Je rougis et lui murmurais de ne pas se suicider. Il sourit et me déposa un baiser sur la joue. Je rougis encore plus. Puis, il tira la langue à notre client. Je me demande parfois si je ne suis pas plus vieille que lui... Avant que Dazai sorte de la pièce, notre client, dit :
-Allons-y, ma petite (T/p) !
On se croirait en maternelle. Dazai grinça des dents et partit. M. Inoue donna congé à Mlle Ueda. Il m'indiqua la pièce où était la perle noire. Il me raccompagna dans la pièce où il nous avait accueilli et qui semblait être son bureau. Je m'asseyais sur un fauteuil. Je me rendis compte qu'il était toujours en peignoir. Je détournais le regard et lui demandai de s'habiller.
-Pourquoi ? Je suis très bien comme ça, dit-il en se rapprochant de moi
Je dis alors que j'allais sur le toi et me levai. Il soupira et sortit de la pièce. Je me laissais tomber sur le fauteuil et mis ma main dans ma poche. Je la retirais, étonnée de toucher quelque chose. Je sortis cette chose rectangulaire de ma poche et découvrit un téléphone portable, avec post-it, sur lequel était écrit le code : 1906. J'entrai le code et le téléphone se déverouilla. J'allai dans "Contacts" pour savoir qui me l'avait donné. Il n'y avait qu'un seul numéro, celui de Dazai. Mes joues chauffèrent et mon cœur se réchauffa graduellement. Je souris bêtement. J'entendis des bruits de pas arriver et repris mon expression neutre habituelle. C'était Akira Inoue, qui s'était habillé.
-Je vais voir la perle noire, vous venez ?
J'hochai positivement la tête et le suivis. Une fois arrivés dans la salle verrouillée à clé, la perle n'était plus là. Envolée, disparue... Le blond s'effondra par terre et je le rattrapais à temps. Je le ramenai au bureau et l'installai dans un fauteuil. Quelque chose clochait... Mais quoi ? Je retournai dans la pièce. Le seul chemin d'accès était le couloir et pour prendre ce couloir, il fallait passer par le bureau où j'étais installée. Et je n'avais vu personne. Le voleur ne devait pas être un détenteur de pouvoir d'invisibilité, sinon il l'aurait utilisé et des témoins ne l'auraient pas vu. J'étais sortie la première, laissant le soin de fermer à M. Inoue. Je n'avais pas regarder si la perle était toujours là. Les pièces du puzzle s'assemblèrent dans ma tête. Pourquoi avoir insisté pour que Dazai aille sur le toit ? Pourquoi avoir révélé l'endroit de sa fuite ? Pour paraitre moins suspect. Si Dazai en montant vers le toit, avait demandé qu'est-ce qu'était cet endroit, il aurait compris ! Je retournai dans le bureau. Il n'y avait plus personne. Il s'était enfui. Je devais le rattraper. Je montait au 40ème étage.
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M. Inoue était là avec une énorme machine sur le dos, qui ressemblait à des ailes.
-Vous...vous...ne....vous....échapperez.....pas.... dis-je essoufflée
-Tu crois, ma petite (T/p) ?
-C'est (T/p) tout court !
Je me ruai sur lui. Jusqu'à présent, je ne l'avais vu que de dos. Il se retourna et tenait un couteau sous la gorge de son assistante, Mlle Ueda.
-Sau...sauvez-moi, dit-elle
-Eh bien, si tu veux vivre, il faut que cette  charmante demoiselle me laisse s'enfuir.
Devais-je l'arrêter ou bien le laisser filer ? J'optais pour la seconde solution. La vie d'une personne est plus importante que la réussite de la mission. Je reculai donc de quelques pas. Un rictus apparut sur le visage de l'homme.
-C'est bien, gamine ! Tu as fait le bon choix. Pour te remercier, je vais te montrer mon pouvoir. Voici mon pouvoir : Arsène Lupin !
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Il avait dit cela en lâchant sa secrétaire et une lumière apparut, puis disparut.
-Qu'est-ce qui se passe ?
Ce fut à mon tour de faire un rictus, qui déforma mon visage.
-Tu as oublié quelque chose, ça, dis-je en pointant mon téléphone. Dans les escaliers, j'ai appelé mon collègue pour qu'il vienne m'aider.
-Et je suis arrivé à temps, ajouta Dazai qui tenait le poignet de notre voleur
-Je-comment ?
-Son pouvoir, dis-je simplement. Il permet d'annuler les autres, dont le tien, qui consiste à te créer des "issues de secours", pour t'enfuir.
-Et pourquoi moi ?
-Il y avait l'accent..
-J'ai vécu à l'étranger, en Europe.
-Le voleur avait la même stature que vous...
-Coincidence.
-Vous êtes le dernier à avoir vu la perle...
-J'ai juste fermé la porte à clé.
-La perle est juste ici, dit Dazai, en sortant la perle de la poche du costume immaculé du voleur. N'est-ce pas, Maurice LeBlanc ?
Le dénommé Maurice LeBlanc blêmit.
-Co-comment vous le savez ?
-C'est un secret ! Vous pouvez vous occuper de lui, dit-il aux policiers. (T/p), allons nous suicider~~
-Même pas en rêve.
-Aie ! Mon cœur se meurt !
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-Arrête de faire l'imbécile maintenant et dis-moi comment tu as fait ! dis-je en le plaquant contre un mur d'une ruelle à proximité de l'immeuble
-J'ai juste appelé Ranpo, qui m'a donné son nom et l'emplacement de la perle. Ça m'a coûté très cher en pâtisseries !
Je le regardai énervée.
-Pourquoi tu n'as pas appelé plus tôt Ranpo ?!?
Il souffla.
-Parce que c'était ton examen.
-Ne dis pas n'importe quoi. Je l'ai déjà passé.
-En fait, non. J'ai oublié de parler de toi au patron et du coup tu as dû repasser un examen sans le savoir.
-Dazai ?
-Oui~~~
-Finalement, je crois que je ne regrette pas d'être à l'agence.
-Je le savais...
-Rentrons.