« Regarde Shoto et prend exemple sur lui »
« Ton frère est si fort! Dommage que ce n'est pas ton cas »
Ces phrases, elle les entend pratiquement tout les jours. Mais personne ne réalise que ça fait mal de les entendre.
Aiko Todoroki fais son entrée...
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Il m'avait abandonné.
Quelques jours plus tard.
Ça faisait trois jours qu'Izuku était partit.
Ou peut-être quatre.
J'avais perdu la notion du temps.
Je restait enfermé dans sa chambre sans sortir. Tout ce que je savais, c'était grâce àvShoto qui venait simplement me parler. Il n'attendait pas de réponse, il m'expliquait simplement ce qui se passais dehors.
J'ai alors appris que le Japon était devenu une véritable purge, et que les lycée héroïque étaient devenu des refuges. Yuei étant le plus sécurisé, presque tout le monde était là, dont ma famille.
Mais même cette information ne me faisait rien. Ça ne me donnait pas plus envie de sortir.
Je comprenais maintenant ce que les filles qui avaient des peines d'amour vivaient.
Lorsque la personne qu'on aime le plus au monde nous quitte, on a plus goût à rien.
Manger? Il fallait que quelqu'un me force a le faire. Et même la, je refusais de le faire. J'avais sûrement perdu plusieurs kilos d'ailleurs.
Aller au toilette? Il y en avait une dans la chambre. Je n'avais pas besoin de sortir.
Quelqu'un toque à la porte. Je ne répond pas, et la personne entre.
...: Aiko? C'est Uraraka...
Je ne bouge pas d'un poile.
Uraraka: Il faut que tu aille prendre l'air et que tu mange. Tu ne survivras jamais comme ça.
Moi: À quoi bon? À quoi bon faire tout ces efforts? La dernière fois que j'en ai fais, c'est pour sauver mon couple. Regarde où ça m'a mener.
Uraraka: Ne dit pas n'importe quoi! Il faut que tu prenne un peu l'air, et que-
Moi: Oh oui, tu a totalement raison! Je vais aller prendre l'air, et avec un peu de chance, je me prendrais une balle dans la tête!
Uraraka: Ce n'est pas ce que je voulais dire, je-
Moi (en l'interrompant): Non, mais c'est tout comme! Je n'ai pas envie de sortir, ni de prendre l'air, et encore moins parler à qui que ce soit. Alors casse toi!
Uraraka ne dit rien, et me fixe seulement avec tristesse.
Moi: Pars putain! Si tu veux tant que j'aille mieux, laisse moi tranquille une bonne fois pour toute!
Uraraka: Oui, désolé...
Elle sort de la pièce, et je soupire.
Qu'est-ce qui me prenait? J'étais insupportable avec tout le monde, alors qu'ils voulaient simplement m'aider.
Peut-être que c'est moi qui a fais fuir Izuku.
Je passe le reste de la journée à pleurer, dormir, vomir, pleurer à nouveau, et dormir.
