Chapitre 27 : Entretien familial

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-Jadis, ma chère, asseyez-vous, je vous en prie.

La mere d'Oeron était aussi lumineuse que la dernière fois où je l'avais vu. Une chevelure rousse flamboyante et deux yeux noisettes qu'elle avait transmis à Oeron. Il tenait ses cheveux de son père, assis à coté et le visage fermé surmonté de cette chevelure, argenté et brillant comme une étoile. Une chevelure que je ne verrais plus. C'est sans montré sa culpabilité que je m'assis face à eux.

- Orélial, Notferas, je suis heureuse de vois revoir bien que ce ne soit pas dans les meilleurs circonstances.

-Il en est de meme pour nous, dit Orélial accompagné d'un sourrir triste. Nous aurions voulu... Avoir des petits enfants avant d'assister à cet événement. Ou au moins vous voir en robe blanche. Vous auriez été magnifique et auriez fait honneur à nos deux familles.

-Je l'aurais voulu autant que vous, mais ce n'est plus en notre pouvoir. On ne ramène pas les morts, et essayer serait contraire aux lois eternelles.

-Mais l'eternité ne dure qu'un temps, et je me rejouis de sa fin. Ce sera un moment où je pourrais revoir tous ceux qui me sont chère, retorqua mon interlocutrice en portant à ses lèvres sa tasse de thé. Surtout ceux mort dans de mysterieuses circonstances contraire à la nature. Une mort si cruelle...

Ces mots me glacèrent et bien que je ne laissais rien paraitre, un doute glaciale se mit à circuler dans mes veines. Pourrait elle savoir ? Impossible...

- J'aurais temps voulu pouvoir l'empecher... Nous discutions à ce moment là du mariage et voulions le planifier dans trois mois. Si peu de choses nous ont arreter dans ce projet...

-Y a t il un rapport avec votre nouvelle coupe ? Elle vous sied d'ailleurs à merveille. Cela vous rajeuni.

-Je ne suis pourtant pas si agée, répondit je d'une voix légère pour dissiper le malaise que je sentais arrivé.

Pourquoi donc Notferas n'intervenait pas ? Il détestait faire tapisserie... Le malaise prit la forme d'une boule dans mon ventre. Cette discussion ressemblait fort à un traquenard... Un dont j'aurais du mal à me sortir. La chasseuse me connaissait trop bien et prévoyait chacune de mes réponses.

Je lui lançait un regard, reflechissant à un moyen de me sortir de là.

Jadis, la déshéritéeWhere stories live. Discover now