Chapitre 15 : l'assassinat

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-Jad ... commenca la reine

-Tais toi. Tu as perdue le privilège de prononcer mon nom lorsque tu as renié ce nom.

-Tes... yeux...

-Ils sont beau, n'est ce pas ! Brillant, lumineux et signe d'une puissance énorme ! N'est tu pas fière de moi ? En plus, leur couleur varie en fonction de mes humeurs ! La, je dirais qu'ils sont d'or brûlant, aussi brûlant que la colère.
J'avais dit cela d'un ton presque enfantin mais la colère et la tristesse grignotaient de plus en plus ma comédie et la fin laissait plus voir un désir de vengeance.

- J'aurais pu etre fière de toi... en autres circonstances...

-D'autres circonstances ? Tu parles de la prophétie ou de mon piège ricanais je.

-Des deux. J'aurais aimés que tu reste, tu sais ?

-Et tu me dis ça maintenant ? Espère tu que je t'épargnerai ? Reve pas, lui lançais je, sentant mes traits se déformer sous l'effet de la haine qui me tordait les entrailles.

Ma voix redevins doucereuse.

-Mais je vais etre plus gentille que toi avant mon départ. Tu as une dernière chose à faire ou à dire ?

- J'ai une question.

Sa voix calme me fit perdre le mien. Comment, sachant qu'elle allait perdre la vie, pouvait elle rester aussi calme ?

-J'y répondrai. Vas y.

-Quel est ton objectif final ? Pourquoi va tu faire ça ?

La question était si absurde. Un éclat de rire presque hysterique s'echapa de mes lèvres.

-Pourquoi ? Ta question, ta dernière, c'est pourquoi ? Tu ma voler ma vie. Je trouve normale de prendre la tienne.

-Cette couronne n'était pas à toi, répondit la morte en suirsi.

-Non. Mais ma soeur si. Elle était tout.

-Ta soeur, il suffit de retourner à la cour pour la revoir. Je te rapelle que je t'ai rendue ta place familiale.

-Ça ne me suffit pas!

-C'est ce qui me fait peur. Tu en veux plus. Et c'est cette envie qui m'a pousser à te chasser. Ce jour là, elle a illuminer la voie à suivre. Sinon, tu aurais toujours voulut plus. Plus qu'une courrone. Plus qu'une soeur. Regarde ta province. Elle est parfaite. Mais tu veux plus. Tu n'arrives pas à te satisfaire de ce monde, cette réalité... Toujours plus. Plus de magie. Plus de terres. Plus. Plus. Pl...

Elle n'eut pas le temps de finir son monologue. Je regardai ce visage détachée de son corps. Mes yeux luisirent un instant.

-Tu as raison. Je veux plus que je ne peux avoir. Je veux remonter le temps ou créer mon temps. Et ton sang m'a donné un moyen d'avoir ce plus.

Puis je tournai les talons.

Jadis, la déshéritéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant