Adélaide et la malédiction des Horloges

Chapitre 2 : la quête des artefacts

Première étape, le médaillon du temps. Adélaide regarde la carte en se dirigeant vers la forêt hanté. Apparemment c'est la sorcière des ombres qui est en possession de ce médaillon. Elle vit au centre de la forêt au milieu d'un marécage dans une hutte en bois. À l'entrée de la forêt, Adélaide prend une grande inspiration. Le sorcier marche derrière elle, à une distance raisonnable. Il ne dit rien.

Adélaide et le sorcier errant s'enfoncent dans la forêt hantée, laissant derrière eux la lueur faible du soleil qui peine à percer les épais feuillages. L'atmosphère devient de plus en plus oppressante à mesure qu'ils avancent. Les arbres semblent vivants, leurs branches se tordent comme des serpents, et des ombres mouvantes dansent parmi les arbustes.

Les bruits étranges de la forêt résonnent dans les oreilles d'Adélaide, des murmures indistincts, des chuchotements inquiétants. Elle presse le pas, déterminée à atteindre la hutte de la sorcière des ombres et à récupérer le médaillon du temps.

Soudain, Adélaide s'arrête brusquement, une main sur sa poitrine. Son visage se tord de douleur. Le Maitre du Temps connaît les intentions de la jeune fille et s'en prend à son horloge personnelle. Les tic-tac résonnent dans son cœur. Le jeune sorcier s'approche d'elle et pose une main réconfortante sur son épaule. Il sort de sa sacoche une étrange potion.

Il la lui tend et d'une voix douce, il dit, "Tiens. Bois ça. Cela te fera du bien. Cette potion calmera tes douleurs et cachera ton âme pour 3 heures. Le Maitre du Temps ne pourra pas te suivre tant que la potion fera effet."

Adélaide le remercie et boit la potion. Son visage s'adoucit, elle se relève. Même si son âme est cachée, elle sait que le Maitre du Temps a compris ses intentions et a envoyé ses sbires à leurs trousses. Ils doivent rester vigilants, car la forêt hantée est pleine de dangers et de mystères, et le médaillon du temps ne sera pas facile à obtenir.

Avec détermination, ils continuent leur chemin dans la forêt sombre, ignorant les murmures sinistres qui les entourent.

Soudain, ils entendent un cri. Quelqu'un appelle au secours. N'écoutant que son courage, Adélaide cours en direction des cris. Silas tente de la suivre mais la jeune fille est rapide. Elle s'arrête net et se cache derrière un arbre suivit du sorcier. Elle sort le grimoire qui parle des créatures de la forêt que Madame Zéphyrine lui a donné avant de partir et cherche dans ses pages quel pourrait être le nom de la créature qui se trouve dans les fourrées tenant prisonnier un pauvre homme. La créature est énorme. Elle ressemble à un loup noir, mais ses pattes semblent flotter. Ses yeux sont jaunes et ses dents sont aiguisés comme des couteaux de boucher. Sa queue se termine par un boulet plein de petites lames ressemblant à un fléau d'arme. Le sorcier jette un coup d'œil et avant qu'Adélaide ne trouve la page indiquant de quelle créature il s'agit, il devient pale et chuchote en tremblant. « Il s'agit de Wole, l'esprit loup de la Forêt. Il défi les voyageurs qui osent s'aventurer dans les profondeurs des bois et dévore ceux qui ne se montre pas digne de lui. »

Adélaide, têtue comme à son habitude, n'attend pas plus longtemps et sort une flèche de son carquois, vise la bête et tire. Comme c'est une excellente archère, elle ne rate pas sa cible et envoie la flèche dans la jambe avant droite du loup. Mais il est tellement fort qu'il n'a presque rien senti. Il se tourne en direction des deux héros.

Le Wole, blessé à la jambe par la flèche d'Adélaide, pousse un rugissement féroce. Ses yeux jaunes brillent d'une lueur maléfique. Le sorcier Silas saisit sa sacoche d'herbes magiques et commence à murmurer une incantation à voix basse. Il jette une poignée d'herbes dans les airs, créant un nuage de fumée épaisse et mystique.

Adélaide, malgré sa témérité, se sent submergée par la puissance du Wole. Elle sait qu'affronter une créature aussi redoutable est dangereux, mais elle refuse de reculer. Elle ajuste une autre flèche dans son arc, prête à tirer à nouveau.