Citadine

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J'ai beau aimer les champs où poussent les pissenlits
Rien ne peut remplacer le calme d'une nuit
Que l'on observe depuis le huitième étage
La sensation de nos pieds froids sur le carrelage.

Même si j'aime vraiment les grandes maisons de pierre
Rien ne peut égaler la joie particulière
D'observer ses voisins, imaginer leurs vies
D'entendre en s'endormant un jeune enfant qui rit.

Et même si les grillons ont un certain charme
C'est aussi agréable d'entendre le vacarme
Le bruit propre à la vie qui dévale l'escalier
Et qui cesse brutalement à la porte d'entrée.

Cœur de Luciole

Petits poèmes comme çaWhere stories live. Discover now