Dans l'ombre d'une ville, par les vents tourmentée,
Une âme sans abri, dans la rue, abandonnée.
Elle lutte chaque jour pour sa survie sans fin,
Dans un monde indifférent, sans chaleur ni soutien.
Les rues sont son refuge, les étoiles son toit,
Elle erre, anonyme, dans la nuit qui la noie.
Sous un pont, elle grelotte, dans le froid qui mord,
Un cri silencieux, un appel à la mort.
Mais les pouvoirs restent sourds, indifférents au sort,
De ceux qui n'ont rien, sans abri, sans remords.
Ils détournent le regard, ignorent sa détresse,
Dans leur tour d'ivoire, ils laissent la tristesse.
Et un matin glacé, quand la neige a tout couvert,
Elle s'éteint doucement, sans que nul magie n'opère.
Les autres continuent de vivre, indifférents et froids,
Pendant qu'une vie s'éteint, dans l'indifférence de la joie.
Que cette histoire serve à rappeler, à jamais,
Que l'inaction des puissants peut briser des destinées.
Que la compassion et l'aide sont des devoirs sacrés,
Pour que nul ne périsse, oublié dans les rues glacées.
