Dans les dédales sombres de l'esprit, une prison mentale se dresse, impénétrable et oppressante : c'est là que réside la dépression. Un labyrinthe complexe de pensées emprisonnées, de regrets murmurés et de souvenirs brisés, où la lumière de l'espoir lutte pour percer à travers les barreaux de l'isolement.
Les murs froids de cette prison mentale sont tapissés de doutes incessants, transformant chaque pensée en une chaîne inextricable. Les émotions s'évanouissent dans l'obscurité, ne laissant qu'un vide écrasant. Les portes de l'avenir semblent verrouillées, condamnant l'esprit à une solitude suffocante.
Les gardiens de cette prison sont sans merci : l'anxiété, le désespoir et l'autodépréciation. Ils sèment la confusion et la tristesse, nourrissant la souffrance pour maintenir leur emprise. Les pensées positives, éphémères comme des ombres, se perdent dans les coins les plus sombres de cette geôle intérieure.
Dans cette prison de notre esprit, le temps s'étire et s'éternise. Les jours deviennent des néons et les nuits des abysses de solitude. Le poids de la dépression engloutit l'âme et ralentit chaque pas vers la liberté.
