Chapitre 17 : Une cohabitation forcée.

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- Pour le moment.

Le regard intense d'Alec est toujours braqué sur nous, sans la moindre gêne.
L'homme sur ma droite ne me fait aucun effet, mais juste pour ajouter un peu de piment à ce vol....

J'ai besoin d'évacuer tout se stresse, cette peur, qui m'anime et essayer d'oublier que des criminelles sont à ma recherche pour me, comment formuler ça ?

Me piller mes organes vitaux.

Je préfère rentrer dans son jeu et me comporter comme si j'étais une citoyenne avec une vie des plus banale.

J'endure, je souffre, j'accepte, puis j'efface.

- J'aimerais bien voir ça, susurré-je en lui souriant de toutes mes dents.
- Restez une heure de plus et je vous présente ma mère, dit-il.

Je quitte mon siège et me rends aux toilettes pour laisser sous-entendre à Alec que l'homme va m'y rejoindre.

Suis-je en train de jouer avec le feu ?
Probablement.
Vais-je m'arrêter ?
Certainement pas.

Une fois aux toilettes, il ne me faut pas plus d'une minute pour entendre la porte s'ouvrir.

Bingo.

- Je peux savoir, tu fou quoi ? Gronde Alec, les bras croisés, les traits du visage crispé en me toisant de ses iris.
- Quelle est l'utilité de toilette en général ?
Oui bien sûr, fait l'innocente Alma...

- Je reformule, qui tu attends ? Demande ce dernier les muscles bandés, la mâchoire contractée.

Je suis adossé au lavabo, quand il décide de s'approcher dangereusement de moi en réduisant la distance qui nous sépare.

-  Pas toi connard, sifflé-je.

Il n'a pas le temps de réagir que là porte s'ouvre laissant Bryan rentré aux toilettes.

Alec lui jette un regard mauvais avant de le reposer sur le mien.

- Je te conseille de revenir d'où viens. Ordonne Alec d'une voie ferme et préventif à la fois.

- Sinon quoi ? Lui répond Bryan en haussant les sourcils le torse bombé.

- Sinon je t'arrache tes organes génitaux, à main nue avant mème tu est le temps de t'en service.
Je reste bouche baie par les menaces qu'Alec vient de proférer.

Je ne sais pas pourquoi, mais vue son intonation et la veine qui se ravive sur le front, je crois qu'il ne plaisantait pas vraiment.

- Vous me menacez ?

- Vois plutôt ça comme un avertissement, dégage. Termine Alec, Bryan m'interroge du regard, il doit vraiment me prendre pour la dernière des traînées.

Voyant que je fuis son regard et ne lui rends pas le moindre mot, il prend la porte et sort.

Je suis toujours adossée contre le lavabo. Alec se retourne lentement vers moi.

- Alment, Alment, est tu vraiment en train de me prendre pour un con ? Me demande Alec en s'approchant, tout en planquant ses mains sur le lavabo de part et d'autres de mon corps.

Ma respiration se met sur pause, l'impression d'être bloqué par des blocs de ciment contre la poitrine.

Cette proximité, inhabituelle, son visage si près du mien, ses lèvres pincées, ses sourcils froncés, son regard métallique, doté d'une noirceur donc seul lui a le secret.

Blood FragmentsWhere stories live. Discover now