Ma vie, mon vide

X - Cris silencieux

Je parle le language des signes,
Seras-tu lire entre les lignes?
Ouïr à travers les écrits,
Les nombreux cris d'agonies.

Quand tu ne vois qu'avec tes yeux,
Je te regarde avec mon âme,
Tu n'entends pas les cris silencieux,
Moi je perçois le bruit de tes larmes.

J'ai appris à écouter les coeurs,
De ceux qui, pourtant n'en ont plus,
J'ai appris à ressentir la douleur,
De ceux qui, sûrement l'ont trop vécu.

On est si seul lorsque ça saigne,
Et si nombreux face à la même peine.
À penser à tord, qu'on souffre bêtement,
À faire des efforts, pour sourire faussement.

Enfermé à double tour dans ta propre douleur,
L'amour attend encore à la porte de ton coeur,
Traumatisé, de s'être laissé allé,
Hypnotisé, tu refuses d'être aimé.

Mais gare à celui qui préfère rester seul que mal accompagné,
Le deuil est lourd et il en faut du temps pour se soigner.
Sache le, quand les sentiments sont mort,
Naissent après eux, uniquement les remords.

Il n'y a pas de délivrance, à ne rien ressentir,
Tu caches seulement ta souffrance, tu ne fais que te mentir,
Et tu feins l'ignorance, persuadé que tout vas bien,
Mais on s'éteind de toute évidence, quand il ne reste rien...

Et je te dis: trouve la paix intérieure,
En elle réside les secrets du bonheur,
Et tu me dis: donne moi la clé,
De ce bonheur qui semble m'échapper...