Chapitre 46

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Le coucher du soleil scintillait de mille feux, à moitié caché par la cette belle mer, d'un calme apaisant. Elle dansait chantait avec douceur, brillait son bonheur resplendissait dans en cette la nuit qui se pointait petit à petit. Les flots Celle-ci étaient éblouissantse, bleuse, douxce... De l'écume blanche flottait au-dessus de l'cette eau cristalline. Dans le ciel azurbleu clair, quelque peu nuancé de nombreuses couleurs, de gros nuages d'un blanc pur venaient s'ajouter à ce joli tableau, asymétrique à la mer majestueuse. De petites vagues s'écrasaient lourdement sur la plage à côté du port, là où le sable était léger, blanc et recouvert de milliers de petits coquillages de toutes formes et couleurs.

À l'horizon, des bateaux à voile flottaient sur l'eau, voguant calmement. Un brin d'air léger, agréable, et une odeur d'air frais apportée par la mer, vinrent frôler le visage d'une jeune femme. Cette russe observait la mer et ses délices depuis une bonne heure. Voilà des années qu'elle n'avait pas pris le temps de venir à cette dame bleue. Il fallait dire que cela lui avait manqué. Lorsqu'elle habitait encore en Australie, dans la ville de Perth, elle pouvait contempler l'océan chaque jour, dès qu'elle se levait. Ayant la chance que son père ait acheté une maison en bord de mer, elle jouissait alors d'une merveilleuse vue sur cet horizon bleu.bleue.

Belle redressait la tête en soupirant d'aise., elle Elle se sentait si bien à cet instant, qu'elle ne désirait aucunement que tout cela cesse. Malheureusement, même si elle le souhaitait de tout son cœur, tout avait une fin. C'est au moment où le soleil se coucha, ses rayons jaunes, oranges et, rouges se reflétant sur la mer, ; qu'elle réalisait que la nuit ne tarderait pas à imprégner le ciel. AprèsCe fut en lançant un dernier regard sur l'horizon, qu'elle finit par s'éloigner, s'enfonçant dans le bateau. Ce navire, d'où elle perdait tout sens d'orientation, ressemblait à un véritable labyrinthe. Il fallait bien l'étudier afin de retrouver son chemin. Comment était-il possible de se perdre dans un yacht ?

Belle continuait d'avancer à l'instinct dans le bien de son mari, espérant trouver leur chambre bien assez tôt. Vitali lui avait dit qu'ils mangeraient dans celle-ci avant de partir une bonne fois pour toute du port. Suite à ça, Vitali l'avait quittée, le corps raide. Son attitude tendu avait incitéa la jeune femme à ne pas le suivre. Elle savait que si elle l'avait fait, ils seraient en plein échange torrides à cette heure-ci. Connaissant les raisons de son état défaillant, tendue ; la serveuse n'était point insensible à cela. Ce qui la confortait à l'idée de lui laisser de l'espace. Belle restait consciente qu'il ne parviendrait pas éternellement à garder ses distances, étant toujours très tactil avec elle.

D'un autre côté, en se mettant un peu à l'écart, Belle parviendrait à réfléchir sur la situation. Elle commençait déjà à élaborer un plan de sécurité, observant de temps à autre où Vitali planquait ses armes voire même cherchant des coins dans lesquels tendre des pièges. Il valait mieux pour elle de songer à tout ce qu'elle pouvait afin d'être la plus préventive possible. En fin de compte, elle s'était remise dans le droit chemin depuis leur échange dans la chambre. La russe favoriserait l'abstention, jusqu'à ce qu'elle trouve le meilleur moyen de le protéger. Céder à la tentation que représentait son ange gardien l'éloignait de son but primaire. Or, elle ne se permettrait plus de tels écarts.

Ainsi, Belle se mit à réfléchir, peu à peu plongée dans sa bulle. Un peu en retrait, ayant aperçu sa femme dans le couloir principal du yacht, Palach ne la quittait pas des yeux. Tout le calme qu'il avait miraculeusement su avoir, vola en éclat. Les tremblements de son corps reprirent avec force. Ses doigts se crispèrent dans le fond des poches de son pantalon blanc. Sa respiration se fit plus erratique et bruyante.

Bog, elle le rendait fou même à des mètres de lui.

Il fallait dire que la voir vêtueaccoutumée de la sorte ne pouvait aucunement aider à son mal. Sa protégée portait une robe verte fleurie au haut , dont son haut était en bustier. Malgré sa longueur en- dessous des genoux, la fluidité de celle-ci laissait percevoir les courbes de sa femme à chacun de ses mouvements. De plus, les fentes sur les côtés n'arrangeaient pas les choses. Un sourire naquit sur les lèvres du bourreau qui entendait sa femme jurer : elle s'était trompée de pièce. Il la vit ronchonner en balayant ses cheveux en arrière. Elle tenta sa chance dans deux autres pièces, là encore sans succès. Belle se laissait choir près du mur, complètement désespérée. Vitali ria en s'avançant finalement vers son alter ego.

Death Lover : Retrouvailles (Russkaya Kukla Triloya - Partie 1) En coursOnde histórias criam vida. Descubra agora