Chaptitre 11 : La constellation de la flèche ->

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- Pourquoi tu ne laisses pas paraître tes émotions ? Tu peux être sympa quand tu veux.

Ça m'a échappé, pourquoi j'ai dit ça ?!
Il me dévisage en arquant un sourcil.
Qu'est-ce qui m'a pris de dire ça sérieux ?

- Les émotions, c'est ce qui nous rend à la fois vulnérables et dangereux, me répond-il.

- Je sais bien que les émotions sont quelque chose qu'on a tendance à garder pour soi.
- Mais c'est parfois aussi libérateur d'en faire part à d'autres personnes affirmé-je.

- C'est comme donner une arme à son ennemie, puis se retourner. Il peut s'en servir contre toi à n'importe quel moment, termine-t-il.

Je sais très bien de quoi il parle.

Garder enchaînées ses émotions, ne jamais rien laisser paraître quelle que soit la difficulté rencontrer.

Ne jamais se laisser submerger aussi forte soit la douleur ou bien la peur, toujours garder le contrôle.

Savoir maîtriser et dissimuler ses émotions peut être une force, mais cela peut également être autodestructeur.

- Voici votre milk-shake et votre verre monsieur, nous dit le serveur en déposant nos commandes sur la table.
- Merci.

- Je m'attendais à pire tout à l'heure avec ton arc, même si on aurait dit un gobelin, commente Alec.

Un gobelin ?
Il se fout de moi ?
Est-ce que je suis censé le prendre comme un compliment ?
Je vais supposer que oui.

- Tu n'étais pas affreux avec ton arme, je soupire un sourire en coin.

Soudain, je ne sais pas pourquoi me revient le souvenir de quand j'étais en service et qu'il est sorti des toilettes avec une fille.

Je me demande si je peux lui poser la question à ce sujet, ce ne sont pas mes affaires j'en suis consente mais c'est plus fort que moi.

- Je pensais que ce soir, tu allais être occupé avec la brune au carré, le titillé-je curieuse, en prenant une gorgée de mon milk-shake.

Il me regarde dans l'incompréhension la plus totale, sois je me trompe ou c'est un trop bon menteur.

Peut-être, j'aurais dû là fermer sa vie ne me regarde absolument pas.

- De quoi tu parles ?

- Au restaurant.

- J'étais venu seul, affirme-t-il.

- Oui, mais tu es sorti accompagner des toilettes, je précise, j'aperçois un petit rictus se former sur le coin de sa lèvre.

- Pour commencer, je ne baise pas dans des toilettes, mais plutôt dans des cafés en bord de colline sous un ciel étoilé, je m'étouffe avec mon milk-shake à la phrase qu'il vient de dire de manière si subtile.

- Deuxièmement, quand je suis entré aux toilettes, elle était dans une cabine en train de se faire prendre.

Je me demande quel âge a t-il ? Il a plus l'aire de s'approcher de la trentaine que de la vingtaine, quoi que.

- Tu as quel âge ?
- Vingt-cinq, répond-il.
Bon j'y étais presque.

- Ok moi, j'en ai, je n'ai même pas le temps de finir qu'il me devance.

- Dix-neuf.
Je suis bouche bée, comment le sait-il ?

Je le dévisage d'un œil perplexe il a mené son enquête ou quoi je savais qu'il était louche !

- J'ai hésité à dire vingt ans, dit-il en buvant une gorgée de son verre.

Blood FragmentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant