Chapitre 25

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La suite
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Je me réveille, il est allongé à côté de moi. On se regarde de longues secondes en silence. On finit par se lever et aller petit déjeuner. Je mange sous ses regards empreints de désir, je ne le dégoûte pas. On se balade dans son domaine, on finit par arriver près d'une plaine.  Il y a préparé un pique-nique, je souris. On s'installe, je grignote.

— La Sicile te bonifie princesse.
— Je me sens bien ici.

On s'allonge, le bruit des cigales apportent cette touche provençale.

— Où habitent tes parents?
— Ils sont au Etats-Unis.
— Vraiment?
— Oui.
Il rit.

— Tu as les clichés durs, Faith. Ils aiment leur vie là-bas.
— Tu as toujours baigné dans ce milieu?
— Oui toujours. A dix ans, je ne ratais aucune cible.
— Effrayant.
Il rit.

— Je ne suis pas un enfant de chœur. Tuer ne me fait rien . C'est mon quotidien.
— Encore plus effrayant.

On repart au domaine. Il va travailler dans son bureau, je rejoins sa chambre et fais une sieste. Quand je me réveille, il est à mes côtés, il dort. Je commence à m'habituer à sa présence. Je ne devrais pas, c'est quelqu'un de dangereux, il ne s'en cache pas. Je sors du lit, j'ai faim. Je descends à la cuisine, je me prépare un sandwich. J'entends des pas dans l'escalier. C'est Lorenzo.

— Tu ne dors pas princesse Faith?
— Non, j'ai faim.
— Tu ne t'étais pas réveillée pour dîner, je t'ai laissé dormir.

On s'installe autour de l'îlot central, je mange mon sandwich. Il pose sa main sur ma cuisse, je fixe sa main, il la retire. Je la prends et la repose sur ma cuisse. Il sourit, on monte se coucher.
Il me caresse le bras, j'aime son toucher, je me sens bien.

Le week-end s'achève, on repart à Rome, rester quelques jours de plus ne m'aurait pas dérangé. Cette coupure a été bénéfique, je me sens requinquée.  Il me dépose chez Betty, elle est dans son dernier mois de grossesse. Stéfano est en déplacement pour les affaires de Lorenzo, je lui tiens compagnie. On discute avec Betty.

— Ton week-end avec ton beau Lorenzo s'est bien passé?
— Très bien. Je me sens en forme.
— Super. Tu en as de la chance.
— Il ne fallait pas tomber en cloque.

Elle me tape à l'épaule, je ris.

— Lorenzo t'en aurait fait un, s'il n'était pas avec cette peste de Giulia.
— Je n'en veux pas pour le moment et sûrement pas avec un chef d'une mafia.
— Quand ça te tombera dessus, tu ne pourras rien faire.

Je hoche la tête d'exaspération.
Je rentre chez Lorenzo, j'ai écourté la visite, elle était fatiguée. J'arrive devant sa maison, j'entre et me dirige vers son bureau. Je ne frappe pas et j'entre. Son bureau est vide, il y a une autre porte dans le bureau. Je l'ouvre et ce que je vois me donne des sueurs froides. Un homme est attaché, en sang. Le coupable de ses blessures est Lorenzo, ses mains sont tachées de sang. Il me regarde perturbé par ma présence.
Je sors et je cours m'enfermer dans la chambre.
Je suis prostrée dans un coin, il frappe à la porte, je ne lui ouvre pas. Les scènes de viols et de violences remontent à la surface.

La porte s'ouvre, je cours m'enfermer dans la salle de bain.

— Ouvre-moi cara. Je ne te ferai aucun mal.
— Laisse-moi! Tu es un monstre comme eux.
— Non, je ne touche pas aux femmes. Putain ne me compare pas à ces barbares.
— Laisse-moi!
— Oh dannazione, va bene princesse. ( Bon et puis merde, d'accord)

Je n'entends plus aucun bruit. J'attends cinq minutes avant de sortir, la chambre est vide, je la ferme à clé.

Prison HeartWo Geschichten leben. Entdecke jetzt