Chapitre 7 : Vengeance !

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Je me dirige vers le comptoir pour récupérer mon café, j'attends que la personne face à moi termine de commander. 

Tiens donc, cette carrure, ce dos et ses cheveux aussi sombre que les ténèbres, me rappelle vaguement quelqu'un, et cette voix ?

Oh non, c'est bien l'autre bactérie.

Je fais mine d'être accaparé par mon téléphone qui n'a même plus de batterie soit dit tant passant.

Je n'ai pas oublié le sale coup qu'il m'a joué l'autre soir, en me jetant dans cette fontaine, tout en m'abandonnant à mon sort. Ce salopard.

Je lui ferai payer, je ne sais pas comment, mais je lui ferai payer à ce un connard.

- Je vois que tu as séché depuis la dernière fois ! Lance ce dernier avec une sadique satisfaction sur ses lèvres.

L'enflure.
Sandro 1 – Alma 0

- T'aime bien le cappuccino glacé ? Demandé-je à Sandro en pivotant vers la serveuse pour prendre mon café.

En retournant à ma table, je bouscule ce dernier en lui déversant toute la boisson dessus.
Mince quel fâcheux accident...

Il m'attrape violemment le bras en émettant une forte pression, qui me fait grincer les dents.

- Putain, fait vraiment attention quand tu veux jouer a ça ! M'avertit ce dernier, en me lançant un regard menaçant.

À la vu de sa mâchoire contactées et ses veines qui se ravivent sont signes que j'ai de la chance d'être une fille.

Autrement, j'aurais mangé un point qui m'aurait sûrement défiguré.

Malgré la nervosité, qui me picote la peau, face à son regard qui me promet les pires souffrances, je m'approche de lui, en lui murmurant.

- Œil pour œil.

Sandro 1 – Alma 1

Je retourne m'asseoir à ma table, satisfaite d'avoir assouvi ma soif de vengeance au moins, nous avons chacun un point partout. Un sourire triomphant règne sur mon visage.

Nous sommes dorénavant quittes, j'espère ne plus avoir à croiser son chemin à celui-là.
La minute qui suit, j'aperçois Rebeka débouler dans le café.

Elle est en train de me chercher du regard une fois qu'elle m'a aperçue, elle se met à marcher à toute vitesse à pas déterminé dans ma direction.

Je pense qu'elle doit avoir des potins assez croustillants à me raconter.
Vu son retard et les expressions faciales qu'elle affiche.

J'arrive à distinguer la colère à ses lèvres pincées, ses sourcils froncés sans oublier, la poignet ferme qu'elle exerce sur la poignée de son sac.

Ça promet d'être intéressant rien qu'en la voyant. 

- Meuf, tu ne sais pas ce qu'il vient de m'arriver ! Dit-elle à bout de souffle, je savais qu'elle avait des potins.

- Non mais tu ne vas pas tarder à me le dire, dis-je en me redressant tout en croisant mes doigts pour écouter ce qu'elle a me dire.

- Je roulais tranquillement quand un oiseau, a décidé de crevé sur mon pare-brise, je me suis directe arrêté !

- Tu t'es arrêté en plein milieu de la route ?

- Oui, je n'allais pas continuer à rouler, alors qu'il y avait un pigeon mort.
- Je descends pour l'enlever de mon pare-brise, quand une voiture à l'arrière me klaxonne.

- Et là, un mec crie le nettoyage de lavage pour les putes, c'est pas ici !

Quel connard ce mec sérieux, je suis sidéré par son récit cette catégorie d'hommes qui ont un sentiment de supériorité qui est inexistant.

En s'adressant aux femmes d'une manière aussi vulgaire et rabaissant ce genre d'énergumène, mérite de se faire couper la bite.

- Comment t'as réagis ? Demandé-je en entendent impatiemment la suite.

- J'ai pris l'oiseau dans mes mains, je me suis approché de ça voiture et je l'ai, balancé à l'intérieur !

Un rire sort automatiquement de mes lèvres sa réaction est amplement légitime et mériter.

Elle aurait dû casser son pare-brise au passage.

- Il l'a bien mérité ! Affirmé-je.
- Alors on rigole sans moi ? Nous interpelle Simon en s'intégrant, à notre table.

Je me décale pour lui faire de l'espace, c'est bon l'équipe est au complet.

Rebeka lui fait par de sons récit à son tour, quand j'aperçois Sandro sortir des toilettes.

Tout trempé le visage fermé, son regard qui n'aspire que noirceur, et ses sourcils froncés.
Je constate qu'il n'a pas apprécié cette douche aromatisée au café quel malheureux accident.

Je me demande ce qui lui a bien pu lui arriver...

- Devinez qui a un rendez-vous ce soir avec la plus belle et bonne fille de Brooklyn ?
Nous nargue Simon avec un ton des plus réjouissant. 

- Tu es sûr que tu ne l'as pas payé pour venir ? Questionne Rebeka.

- Ta gueule, toi même en le payant, il refuserait, répond-il, avec mépris.
Nous continuons à parler encore une bonne petite heure.

Rectification, ils continuaient à s'embrouiller encore une bonne heure.

Blood FragmentsWhere stories live. Discover now