NOTES DE FIN 📝

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C'est de ce long et douloureux périple, nostalgique mais aussi d'une allégresse incomparable (par la prise de conscience du projet humain et de l'intime responsabilité qui en découle) que j'en suis venu, après des années de souffrance de mon émotivité,
de ma sensibilité à accepter et embrasser, non seulement ma part d'ombre (mes démons intérieurs, mes traumas) mais aussi ma part de lumière.
Embrasser le chaos, la différence, différentiation (sans pour autant, intégrer le chaos comme un élément de sa personnalité, comme j'ai pu le faire après mes années d'adolescence), voilà une étape décisive vers la création, l'extase, la liberté intérieure (qui est un pas vers l'état de grâce et de miséricorde, bien que je ne suis pas à proprement parler chrétien, comme certains de ces fanatiques et intransigeant puissent l'entendre).
Je tiens à remercier toutes ces personnes qui ont pu m'aidé tout au long de mon parcours, en commençant par maman qui à toujours souhaité mon bonheur (dans un monde dur et «anormal») et s'est battue pour.
Une pensée de plus pour une amie d'enfance, mais qui cette fois-ci est une pensée de deuil.
Cette amie d'enfance, qui fut une amie de primaire avec qui je m'amusais, loin du «chichi» et de l'affectation qu'exigent la vie en société fut Elsa.
Elsa, une jeune fille avec les cheveux ondulés châtains, les yeux marrons et des lunettes.
Elle fut décédée d'un accident de scooter, alors qu'elle n'avait que 14 ans et que je rentrais en classe de 4ème.
En primaire, je jouais souvent chez elle et bien que je gardais de magnifiques souvenirs avec elle, sa mort ne m'affecta pas au point de m'abattre (ce fut l'effet inverse).
Merci à elle pour sa gentillesse et sa sympathie, et je lui souhaite désormais le maintien dans toute ma propension au bonheur, peu importe où est-ce qu'elle se situe.

Fleur bleue égarée / M.MWhere stories live. Discover now