Blood Fragments

Chapitre 3 : La face cachée.

Rebeka a totalement raison.
Rien que l'idée que quelqu'un, ce soit introduit chez moi à mon insu me donne des frissons mais d'un autre côté.

Il est également illégal de se rendre sur ce genre de site Simon aura une part de responsabilité.

Mais si je contacte la police, il y aura une enquête qui mènera probablement à rien ma mère sera également au courant.

Elle voudra que je réaménage avec elle en Floride, de peur que quelque chose de mal ne m'arrive, comme dans le passé. Ce qui en est hors de question.

Mais d'un autre côté il ne c'est rien passé, si une personne aurait voulu me faire du mal ou quoi que soit elle aurait agi depuis longtemps.

Je pense que ça doit juste être une blague très gore de mauvais goût pour me faire peur.

Je ne vais pas me laisser abattre ou psychoter sur cette annonce toute l'année.
Simon va la supprimer et ça sera de l'histoire ancienne, juste un mauvais souvenir.

- Putin Alma, Rebeka a raison on doit contacter la police, tonal Simon d'un air sérieux et craintif.

- Non, il ne s'est rien passé pour le moment et il ne se passera rien, Simon va supprimer l'annonce problème réglé ! Ajouté-je d'un ton catégorique.

- Mais tes complètement inconsciente putain de merde ? Alma imagine, tu te fais kidnappé ou tuer bordel de merde !? Hurle-t-elle.

- La seule chose que je vous demande, c'est d'en parler à personne, c'est si difficile à comprendre ou quoi là !

- Ce soir on dort tous les trois chez toi histoire d'être toujours vivants jusqu'à demain ! Ordonne Simon d'un ton ferme.

Il a raison avec cette découverte, je ne me vois pas dormir seule ou fermer l'œil tout court.

Pour que cette annonce arrive sur ce site cela signifie que la personne est rentrée chez moi.

Pendant que j'étais en train de dormir, il m'a regardé puis m'a délibérément prise en photo.
Et que se serait-il passé si je m'étais réveillée ?
Comment la personne aurait réagi ?

Et s'il revenait me tuer ou pire me violer, plusieurs scénarios se bousculent dans mon esprit.

J'ai l'impression que quelqu'un en a après moi, qui, quoi et pourquoi ?

Je fais bonne figure devant mes amis pour ne pas laisser mes émotions me submerger.

Je ne souhaite pas me laisser dominer par la peur ou par qui que ce soit, si une personne voulait me nuire, elle aurait pu le faire depuis longtemps.

J'ai déjà vécu, bien pire, c'est pas une simple annonce qui va me mettre dans tous mes états.

Mais on me voit quand même sur l'une de ses photos !

Ça sera juste un mauvais souvenir, que j'effacerai comme je le fais toujours.

J'aperçois Simon du coin de l'œil concentré en train de trafiquer, je ne sais quoi sur son ordinateur.

J'attends le moment où il m'annoncera, qu'il a réussi à supprimer cette sataner annonce pour que je puisse enfin respirer.

-C'est bon, cette annonce est officiellement supprimée, déclare-t-il en l'espace de dix minutes, il a réussi, ce mec est un vrai génie de l'informatique.

Maintenant que cette annonce a été supprimée, je peux enfin souffler, et oublier cette histoire, le nœud que j'avais au ventre commence à dénouer.

- Pour une fois que t'es utile, rétorque Rebeka avec un sourire en coin.
- Merci Simon je t'en dois une.
- Ne te sens redevable de rien !

                                           **

Une semaine, c'est écoulé depuis cette histoire d'annonce.
Il ne c'est rien passé d'étrange, depuis la suppression de l'annonce ça restera juste un mauvais souvenir.
Comme tout le reste.
« Les mauvais souvenirs, nous aident à aller de l'avant. »

Vautré sur mon fauteuil en regardant ma série du moment, tout en appréciant le fait de ne plus avoir aucune responsabilité envers mes chats.

Je les ai données à l'enfant d'une connaissance, elle a toujours voulu avoir des chats au moins ils n'ont pas été séparés de leur mère.

Dès que j'entends la sonnerie de la porte d'entrée, je me précipite pour aller ouvrir et je constate que c'est le facteur avec un carton entre les mains.

Dans la semaine ma machine à café a rendu l'âme.

Impossible pour moi de démarrer ma journée sans café, c'était essentiel que j'achète une nouvelle cafetière.
Je me presse de la mettre en marche pour voir toutes ses fonctionnalités.

Bon après, c'est juste une machine à café tant qu'elle ne m'amène pas mon café au lit il n'y a rien d'extraordinaire.

Et maintenant, je me rends compte que j'ai gaspillé mes derniers billets pour terminer le mois dans une machine à café.
C'est bien continue à être insouciante.

En me tournant vers mon horloge, j'aperçois qu'il est onze heures quarante, je commence mon service dans...
15 minute fait chier !

Dans la précipitation, je cours prendre les premiers vêtements qui me passent sous la main et fonce.