24-Ruines anciennes

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- Parfaitement, siffla t'il entre ses dents.

Mon cœur se serra. Je ne pensais pas que ces mots seraient aussi durs. Mais ils me piquèrent les nerfs, alors même que je les avaient cherchés. Je restai de marbre face à lui.

Ses mains se levèrent presque avec agacement. Je reculai aussitôt. J'étais tétanisée à l'idée de toucher quelqu'un et de le blesser. Mais ma colère prenait le pas sur toute autres choses. L'Eveil, comme l'avait appelé le roi était survenu dans le couloir face à la reine. Frigorifiée par une terreur létale, mon cerveau avait enregistré les événements au ralenti. Mais maintenant je revoyais l'air surpris de la reine qui fixait mon front. Je voyais l'air entendu du roi lorsque sa reine c'était étonné de son Éveil. Je voyais l'air effaré du prince lorsqu'il était venu me parler à l'oreille. Me parlant d'une marque sur mon front. Le sceau de l'éternité. Je fus pris d'un spasme qui me secoua la colonne vertébrale. Le mercenaire avait prononcé ces mots... en fixant mon front. Je ne voyais plus la forêt, je ne voyais plus Abrax devant moi qui, devait me prendre pour une aliénée. Je voyais la réjouissance étonnée du roi qui m'avait trainé dans ce temple. La surprise empressée de sa reine et de Maven. Non. Je compris à cet instant précis que ce n'était pas l'Eveil que j'avais vécu dans le couloir de ce palais. C'était tout autre chose. Cela avait été puissant, prenant et vertigineux. Le vent qui avait balayé l'espace venait il vraiment de moi et de la manifestation de mes facultés ? Venait il d'ailleurs ? Il avait, en tout cas, emmenait une vague de puissance en moi. Mais pas destructrice. Non elle ne l'avait été seulement qu'après... qu'après ce que m'avait fait subir le roi. C'était de sa faute.

Sa faute, grondai je intérieurement.

Je me muais en monstre par sa faute. Je ne savais pas ce qu'il m'avait fait. Mais cela m'avait changée. Il avait tirer avantage d'une situation impromptue. Des lors que mon sang avait coulé, je n'avais plus eut aucun contrôle. Lorsque je repris contact avec la réalité, c'était avec toute la détermination qu'il était possible lorsque qu'on était animée d'un désir de vengeance.

Je repris brusquement la marche. Abrax m'emboîta le pas sur le champs.

- Vous qui savez beaucoup de choses, le citant délibérément, pourquoi ne pas les partager avec moi ?

Je ne le regardai pas. Je fendais les fourrés humides et froids en marchant tout droit. Peu m'importait que ce buisson épineux allait m'entraver le chemin. Je passai dessus sans me soucier des épines qui me griffèrent les jambes. Je voulais en cet instant qu'il réponde à mes questions franchement et pas par les demi réponses évasives qu'il me servait à chaque fois.

- Que m'a fait le roi?, demandai je en écartant une grosse branche tombante de mon passage.

Je ne me rendis pas compte qu'elle s'arracha et qu'elle vola trois mètres plus loin. Je continuai à marcher.

L'ancien espion, dans mon dos, émit un petit son agacé. Je ne me retournai pas pour le fusiller du regard. Chaque occasion qui passait de m'en révéler plus, me confortait dans l'idée qu'il me cachait quelque chose. Je ne doutais pas qu'il était réellement en mission. Mais un je ne sais quoi clochait. Il avait dit vouloir respecter le plan, mais comment ce plan pouvait être il mis en péril par la simple connaissance de ce dernier ?

- Dans ce temple, murmura Abrax.

Sa voix était presque inaudible.

- Je ne peux en révéler plus, je suis navré.

- Pourquoi, explosai je en faisant volte face.

J'inspirai toute de suite après et me retournai, sentant la bête s'agiter. Mes mains se pressèrent sur mon ventre pour contenir une douleur sourde qui y pulsait. M'incitant à un calme qui m'échappait de plus en plus, je m'immobilisai.

Le Royaume perduTempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang