»» - CHAPITRE 12 - ««

157 15 3
                                    

»»----- CHAPITRE 12 -----««
Dans les épisodes précédents :

- Pas de secret entre nous, pas de mensonge, pas de jugement ni de peur. Je suis là pour t'aider alors y vas falloir que tu y mette du tiens. Ça va pas être facile ça je te l'accorde mais faut le faire, faut passer par cette étape avant d'avancer sereinement. Mais je crois en toi, je tenais à te dire que je l'ai tout de suite vue en toi, tu es une personne courageuse, souriante et aimable quoi qu'il arrive, tu mérite le bonheur pas de souffrir comme aujourd'hui. On vas avancer ensemble, sache que je lâcherai pas même si ça reste très dur et que tu mets du temps à t'en remettre imaginons je continuerai toujours, d'accord ?

Mon nez me pique, les larmes vont déjà commencer à couler. C'est très touchant ce qu'il vient de me dire, j'ai bien compris que ce moment ne vas pas être joyeux et que je vais beaucoup pleurer je n'aime pas ça mais je n'ai pas le choix. Alors c'est partit. Battons nous !

Il me donne une boîte de mouchoir qui vas sûrement mettre utile.

- Commençons par le commencement. Raconte moi ton histoire Eun-ji.

.
.
.

- A partir de quand ? Demandai-je

- Le jour où tout à commencé Eun-ji, le déclic.

Les souvenirs me reviennent en tête.

Son souffle est court, sa respiration se fait entendre, sa gorge se noue, son cœur bat vite et cris "à l'aide", ses muscles sont faibles, ses cheveux virevoltes grâce au vent, la pluie mouille ses vêtements. Elle court, s'enfuit, s'échappe, se sauve, esquive. Fuit à sa vie.

Plus tard, elle s'écroulera  brusquement.
Ses genoux se fracasseront contre le sol gelé.
Des larmes rouleront sur ses joues pâles et blessés.
La neige à ses pieds se teintera lentement en rouge éclatant.
Un hurlement frémira dans le creux de sa gorge.
Mais, elle n'auras plus la force de lutter.

Elle à était battu à mort par son conjoint.

A présent, il était impossible pour elle de se relever, impossible de penser qu'un jour tout iras bien, impossible qu'elle aille mieux, qu'on l'aide, qu'on soit là pour elle, qu'on l'écoute, la comprenne, l'a conseille. Pour elle, sa vie se termine ici.

Elle en apprendra que des leçons.

"L’amour est si proche de la haine qu’on s’y trompe souvent de sens, c'est le piège ".

L'amour rends aveugle.

Dans sa tête, elle ne ressent plus rien, a l'heure d'aujourd'hui, elle ne croit plus à l'amour, plus en rien.

Pour elle, la vie n'est qu'une punition auquel nous sommes confrontés à mentir, à mentir sur notre vie. A mentir sur nos émotions, nos sentiments, nos sourires, notre regard, notre façons d'être. Nous devons plaire aux autres, ne pas avoir de défauts, sinon nous allons en payer les conséquences.

Elle voudrait mourir, ne plus jamais être confrontés aux critiques, au mauvais côté de la vie, le jugement. Elle voudrait disparaître de ce monde cruel.

Son ennemis premier est son corps.
Son second est son visage.
Son tertiaire est l'amour.

- Le jour où tout à commencé, où devrai-je dire le jour où tout s'est terminé. Le jour de notre rencontre. Lui et moi. Je pensais qu'une belle histoire d'amour allait se faire entre nous mais ce jour était en réalité le commencement de l'enfer. J'ai été battu à mort par mon ex conjoint. Tous les jours, il prennait de + en + goût à la violence, et j'étais son punching-ball.

Les larmes commençait doucement à couler le long de mon visage.

- Comment tu te sentais dans ses moments là ?

- Inutile, pas aimé.

- Parceque lui en avait décidé ainsi
Dit-il

- Parcequ'il ne me laissait pas le choix
Dis-je

- Comment tu t'en ai sortie de tout ça ?

- C'était un mardi enneigé, c'était le jour de son anniversaire, je m'étais habillée d'une tenue blanche, mignonne avec quelques touches de dentelles, j'adorais cette robe. Je lui avais amené un repas au lit, après m'avoir découvert dans cette tenue, ses reproches étaient devenus de plus en plus régulière, et il en a prit goût. Donc il ne disait plus que ça.

"Ah..euh..non je suis pas fan"
"non j'aime pas trop, elle n'est pas à t'a taille.."
"non, c'est moche, change toi."
"Tu t'es vue ? Cette robe est immonde sur toi, tu l'a porte mal" 
" C'est quoi cette graisse, vas faire du sport ma pauvre"
"Bouboule"
"Tu me fais pitié"
"J'ai trop honte de toi pour sortir de cette putain de baraque"
"Tu me dégoûte, laisse moi vomir"
"Ose me toucher et j'ten mets une"
"Grosse merde"
"Vas te prendre, salope"
" Crève."

De jour de plus en plus violente et régulière.
L'amour que j'avais pour lui, c'est transformé en haine. Alors j'ai fini par en avoir marre et à me rebeller.
Je me disais que je ne méritais pas toutes ses insultes. Puis, un jour, il m'a giflé. Et il en a prit goût. Donc il a décidée de me gifler chaques jours quand il me croisera, de me battre jusqu'au sang quand il en avait l'occasion et l'envie.
Alors, ce n'était plus des insultes que je recevais mais des coups. Plus de paroles blessantes ni des regards dégoûtés, que des gestes violents.
Je voulais m'enfuir une première fois et j'ai essayée, mais ça c'est transformé en cauchemar.
Il m'a d'abord enfermée à clé dans la maison, et il en a prit goût. Il a donc décidé de m'enfermer chaque jours dans une pièce différente. À finir par le garage et le grenier par toutes les saisons, même l'hiver... Les jours passés, il était bien évidemment en manque. Il n'avait personne pour le soulager. Alors, même si je le dégoutée tant, il m'a violé pour la première fois, et il en à prit goût... Chaque semaines, chaque jours, quand il le voulait.
Avant j'étais sa femme, dés à présent, son ignoble objet.
La chose avec qui, il peut se défouler.
Et je ne pouvais rien y faire... J'étais destinée à n'être qu'un horrible objet, jusqu'à la fin de ma vie. Bref..

Puis, un jour, par je ne sais quel chance. Alors qu'il était partit faire les courses, il m'avait attaché au lit avec des menottes.
J'ai réussi à m'y défaire.
J'ai courus jusqu'à la porte,
J'ai voulus ouvrir mais elle était verrouillé, de même pour celle du garage, les fenêtres étaient fermée à clé par des cadenas.
J'ai donc pris un ballet et cassé une vitre, je suis passée à travers ne manquant pas de m'ouvrir profondément les bras et la hanche.
Ma lèvre était déjà en sang a cause des coups que mon "agresseur" m'avait faite avant qu'il n'aille faire les courses.
Ensuite, j'ai couru, je tremblais, je sanglotait, j'avais si peur, si peur de le croisé la dans la rue et de mourir définitivement.
Puis je suis tombée à terre, dans la neige, qui elle s'était imbibé de mon sang, j'ai fermée mes yeux et je me suis laissée partir.
Pour atterrir dans un lit d'hôpital.
J'ai pu porter plainte, essayer de construire tant bien que mal m'a vie et avoir un boulot.

Je prends le temps de reprendre une grande respiration et d'essuyer mes larmes avant de lever mon regard sur Jungkook. Qui lui, me regardait avec les larmes aux yeux.

- Tu es la femme la plus courageuse que je n'ai jamais rencontré Eun-ji, et tu peux me croire, je te dis la vérité. Tu t'es sauvée toute seule, tu as pris l'initiative de partir. Tu as saisi l'occasion ! Et tu l'a fais. Je suis très fière de toi et de ton parcours. Tu peux aussi en être fière. Maintenant que je sais ton histoire on vas pouvoir avancer plus facilement, merci de me faire confiance et de m'avoir dis la vérité.

A ce moment précis je ne sais pas ce qu'il m'a prise mais je ne pu m'empêcher de me lever et de prendre Jungkook dans mes bras. Et j'éclata en sanglot.

J'avais tord.

On m'a écouté, on m'a comprise. Et ca fait du bien...



A suivre...

 • 𝑴𝒐𝒏 𝒄𝒐𝒂𝒄𝒉 - 𝑱𝒆𝒐𝒏 𝑱𝒖𝒏𝒈𝒌𝒐𝒐𝒌 •Where stories live. Discover now