Chapitre 10

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Chifuyu- Quoi ?

J'ai l'impression que le temps s'arrête. Le mec qui m'a demandé de faire cette blague et qui m'a convaincu de le faire avec un défi qu'il avoue avoir perdu alors qu'il voulait me faire craquer.

Baji- Je viens de dire que j'ai perdu.

Je le regarde avec étonnement. Je ne savais pas quoi dire.

Baji- D'ailleurs si j'ai voulu faire ça avec toi c'est pour t'avoir pour moi sans que tu t'en rends compte.

Je deviens encore plus perdu.

Baji- Je me rend compte que c'était con de le faire.

Il lâche mon poigné et commence à partir.

Chifuyu- Je te l'ai dit depuis le début que c'est con ton truc tu ne m'as pas écouter.

Je marque une pause en remarquant qu'il s'arrête et se retourne pour me regarder. Il me regarde avec un air triste.

Chifuyu- Je ne peux pas complètement répondre à ça, je pense qu'il me faut du temps mais j'ai bien aimé de faire ça avec toi.

Il me sa tristesse se change en étonnement.

Chifuyu- J'ai gâcher ça.

Je baisse la tête. Aucun de nous ne parle. Toujours la tête qui regarde le sol, je sens une main qui se pose sur mon épaules. Je lève la tête pour voir le noirâtre, face à moi.

Baji- Ça te dis qu'on aille brûler des voitures pour se changer les idées.

J'ai du mal à le cerné là.

Chifuyu- Tu ne veux pas faire autre chose ?
Baji- Tu veux faire quoi à part ça ?
Chifuyu- Je ne sais pas.
Baji- Déjà on commence à partir.
Chifuyu- Ouais.

On commence à marcher côte à côte. Sur la route on croise mikey qui attendait au même endroit où il m'a dit de continuer tout seul. Il nous demande si ça va mieux. Ce qu'on répond positivement. On se dirige tout les trois en ville avant que le blond aille dans son coin. On ne savait toujours pas quoi faire. On décide finalement de rentrer chez moi pour être tranquille. Arrivé dans la chambre, qui est notre lieux habituel que se soit chez moi ou chez lui. On était assez distant.

Baji- Au fait pourquoi tu n'as pas donné de nouvelles pendant une semaine ?
Chifuyu- Je ne me sentais pas bien après ce qui s'est passé du coup j'ai préféré faire comme si je n'existais pas en restant enfermé chez moi.

On ne se dit plus rien. La pression est venu rapidement. Trop rapidement à mon goût. Je peux voir que ce n'était pas que moi. C'était comme si l'un attendait que l'autre dise ou fasse quelque chose. Au fond de moi je voulais faire un truc mais je ne pouvais pas. Je ne sais pas combien de temps qui s'écoule mais c'est long. J'ai l'impression que ça fait des années qu'on est dans cette situation. Je pose mon regard sur autre chose pour enlever un peu de ma gêne.

Baji- C'est bientôt l'heure de manger.
Chifuyu- T'as faim c'est ça ?

Je me tourne vers lui.

Baji- Ouais t'as tout compris c'est pour ça qu'on...
Chifuyu- Qu'on ne va pas brûler des voitures.

Je lui dis ça en lui coupant la parole.

Chifuyu- Pizza ?
Baji- Aller.

On va dans un pizzeria près de chez nous pour commander à manger. On a payer et on repart chez moi pour manger. On s'est installé dans mon salon devant la télé pour manger.

du mensonge à la réalitéWhere stories live. Discover now