mi amor... pablo gavìra

1-goodbye

il est 8h, je suis déjà en retard pour le taff comme d'hab quoi...

je me précipite dans ma voiture, et fonce en direction de l'Estasio Alfredo.

Une fois arrivé je me gare vite fait et prend vite l'ascenseur afin d'arriver dans le hall ou Carlos m'attendais...

-8h45 demoiselle... ça commence à faire beaucoup.

-il est exactement 8h44 et le temps que l'ascenseur monte j'aurais pu arrivé à 40 je pense...
ça passeras jamais je sais pas pourquoi j'essaye

-Bon soyons clair Madame Balaguer. Certes votre cher père a fait en sorte que vous travaillez ici pour des raisons évidentes. Vous savez faire votre métier c'est sûr-

-Oui mon père m'a appris toute ma jeunesse pour ça. Jamais je le décevrais.
oui oui je lui avais coupé la parole

Il tousse

-Je disais. Amélia écoutez. Je sais que vous nous apportez beaucoup au club... mais je suis désolé nous allons devoir arrêter ici. Vous n'êtes encore qu'une enfant et vous n'avez pas assez d'expériences pour nous. Ensuite vos histoires d'amours ont un peu chamboulés nos travaux...

-Mais enfin. Vous savez très bien que vous ne pouvez pas si mon père l'apprenait vous ne feriez pas ça...
les larmes commençaient à monter

-Oui je le sais ça. Seulement votre père n'est plus là.

je...
je n'avais plus rien à dire. Aucun mot ne sortait de ma bouche.

-Amélia. Je sais que c'est dur à entendre mais je vais vous trouver un autre club pour ça. Je suis d'ailleurs en accord avec Barcelone.

-Barcelone !?? Mais enfin qu'est-ce qui vous passe par la tête. C'est notre classico. J'irais pas travailler la bas.

-Amélia vous n'avez pas le choix. Je vous ai acheté un appartement là bas. Et votre avion est ce soir.

-Quoi ?!!? déjà ?!? Vous saviez que vous alliez me virer.

-Je voyais bien que vous étiez encore trop jeune. Alors oui ça fait quelques jours que je regarde, et que j'en parle avec Barcelone.

Si seulement mon père était là.
J'ai tout ici.

Nan en vrai j'ai pas d'amis filles...
Pourquoi je sais pas.
Sûrement parce qu'aucune filles ne travaillent au réal. Mais j'ai mes amis.
Ils sont tous mes amis. Toute l'équipe.

-Amélia. Je sais que c'est dur à entendre. Et encore une fois j'en suis désolé. Mais c'est un choix purement professionnel.

-C'est sûr il y a tellement de femmes aussi fortes que moi sur le marché.
oui oui très narcissique

-Amélia ! C'est bon stop. Vous allez venir avec moi. Faire un dernier adieu à vos collègues. Puis vous annoncerez aux joueurs que vous partez. Et vous rentrerez faire vos valises calmement. Et hop ! Direction Barcelone si c'est pas génial ça !

je ne dis rien. J'ose pas donner mon avis. Sinon je serais qu'une gamine parce que dans le monde du travail on a pas tout ce qu'on veut.

...

-Alors j'ai été super heureuse de travailler avec vous...
mensonge bien entendue. Y'en a aucun que je peux me voir
Mais aujourd'hui je vais devoir partir... Je vous souhaite le meilleur
et le pire
pour la suite !

je souris face à mon dernier mot. Ok pas eux en tout cas. John s'avance. Le plus détestable de tous.

-Bon je pense qu'on peut tout de même te remercier pour ce que t'as fait pour l'équipe
mais qu'est-ce qu'il lui prends.
Même si entre nous. On savait bien que t'allais partir. T'es égoïste et une gamine. Deux choses pas faites pour le travail ici désolé.