Chapitre 57

Depuis le début
                                    

- Et si on arrêtait de jouer ? Je chuchote en lui enlevant sa main.

Andrew me regarde avec un sourire avant de venir en moi, ses coups de reins deviennent plus violent à chaque fois et ses yeux ne quittent pas les miens. Sa main attrape mon sein, son pouce caresse mon téton et me donne des frissons.

Je ne sais plus où donner de la tête entre tout le plaisir qu'il me procure à chaque instant. Le front d'Andrew se colle au mien, nos lèvres se touchent mais nous ne nous embrassons pas.

Quand il sent me contracter, les coups de reins deviennent moins violent, il fait durer le plaisir plus longtemps et ça me rend folle.

- Andrew, Je pose mes mains sur ses épaules.

- Je t'ai dis qu'on avait toute la journée, Il fait un sourire en coin.

Ayant assez qu'il joue avec moi, je le fais basculer pour qu'il se couche puis je me met à califourchon sur lui. Je dirige son sexe vers le mien avant de moi-même diriger la cadence.

- Si tu veux jouer alors... Dis-je mais je n'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'il se redresse pour être assis et ainsi m'embrasser.

- C'est encore plus jouissant de te voir sur moi, alors, joue mon ange parce que c'est ce qui me plaît le plus , Dit-il en passant sa langue sur ses lèvres.

Sa tête va vers l'arrière et je reste satisfaite sur ses gémissements qu'il ne contrôle pas. Ses mains s'agrippent à mes hanches et il m'aide à continuer le mouvement. Je caresse sa mâchoire avant que mes mains se dirigent vers ses cheveux que je tire quelques mèches sous ses grognements.

Il ne me faut pas longtemps avant de sentir tout mon corps trembler, en gardant les yeux rivés sur Andrew, je remarque qu'il est dans le même état que moi. Nous ne savons plus parler ni même faire autre chose que prendre plaisir de ce qu'il se passe.

- Bordel, Soupire Andrew quand je me recouche à côté de lui.

Je souris et me retourne vers lui, il dépose la couverture sur nos corps pour se mettre dans la même position que moi. Ses doigts remettent une de mes mèches rebelles derrière mon oreille puis son pouce caresse ma joue.

- Tu sais que je ne sais rien de toi ? Je me suis confié sur une partie de mon passé mais toi alors ? Chuchote Andrew.

- Que veux-tu savoir ? Je demande en mettant ma tête correctement sur l'oreiller.

- Tout. Littéralement tout.

- Mon père est parti quand j'avais 5 ans, je l'attendais car j'avais fini l'école et il n'est jamais venu. Depuis ce jour, nous n'avons plus de nouvelles de lui, je ne sais même pas son nom pour te dire et je n'ai pas fais de recherche pour savoir. Dès que j'ai pu commencer à travailler, j'ai bossé pour aider ma mère et encore plus quand j'ai appris que j'étais enceinte.

- Tu ne veux toujours pas savoir qui est ton père ? Me demande-t-il en caressant mon épaule.

- Ça fait 14 ans que je vis sans lui, ça ne me dérange absolument pas de continuer jusqu'à ma mort, Je lui avoue. Puis, il faudrait qu'il m'explique énormément, pourquoi est-ce qu'il a osé nous abandonner comme ça. Quelle personne fait ça ?

- Ce sont des lâches tout simplement, Soupire Andrew.

- Tu voudrais des enfants ? J'ose demander.

Peut-être était-ce la question de trop car Andrew ne me répond pas, ses yeux me fixent mais rien ne sort, il n'exprime rien dans son regard pour m'aider à avoir une question.

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