Chapitre 9

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Nda: Ce chapitre se déroule cinq ans au pars avant, Amélia avaiy 14 ans
Nda 2: Ce chapitre fait mention de viol, âmes sensibles s'abstenir,  je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez
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Je suis dans la forêt, en train de m'entraîner au katana. J'entends des bruits de pas dans les feuilles mortes. Je me cache derrière un arbre et attends que ces indésirables partent. Mais ils s'attardent sur les entailles causées par ma lame sur l'écorce du chêne.

« Regardez ces traces, elle est passée par là, dis une voix inconnue.»

Ils me cherchent? Pourquoi? Et pourquoi moi? De ce que je sache, je me suis toujours fait discrète. Ils partent à l'opposé de ma position. J'en profite pour m'éclipser et retourner "chez moi".

Alors que je passais la porte d'entrée, je sens que l'on attrape mon poignet. J'entends du verre se briser. Claude saisie un tesson de bouteille et s'appeêre à l'abattre sur moi. Au dernier moment, je contre son mouvement et me dégage de son emprise. Je pars en courant dans ma chambre et m'effondre sur le lit. Je sens des perles salées dévaler mes joues. Des cris venant salon me font saigner les oreilles et les pas lourd de mon géniteur résonnent dans les escaliers ainsi que dans ma tête. La poignée de ma porte s'abaisse. J'ai peur. Elle s'entre-ouvre. Je redoute le pire. Ma vision se porte sur Claude, dans l'embrasure de la porte. Sur son visage, un air pervers et peint. Sans que je ne m'y attendes, il m'asomme.

Je me réveille, sur le sol, nue. Non, s'il vous plaît, ne me dites pas que..... je vois un préservatif dans la poubelle. Non. Je pars en trombe sous la douche, et mets l'eau à sa température maximale. Je frotte, je frotte, encore et encore, essayant veinement d'effacer ces traces invisible. Ma peau est rouge, aussi rouge que le sang, aussi rouge que le sang de cette nuit-là. Les larmes coulent de mes yeux. J'arrête l'eau et retourne dans ma chambre, habillée d'un pull oversize et d'un jogging, tout tous deux noirs. Je ferme ma porte à double tour, par précaution et me jette sur le lit. Je m'endors, après avoir pleuré toutes les larmes de mon corps.

J'éteins la sonnerie de mon portable et me lève. J'ai encore fait ce cauchemar. J'enfile mes vêtements de la journée, attrape une clémentine et sors de la maison en faisant attention à ce que je ne croise pas Claude.

Je suis devant le collège, gardant une expression impassible sur le visage. Je n'en peux plus de faire semblant de faire semblant de sourire, comme si tout allait bien. De garder cette façade. Lorsque j'arrive dans le couloir, la plupart des élèves -si ce n'est tous- me dévisagent. Alors que j'ouvre mon casier, une main le referme aussitôt. C'est Emma et ses amis.

« Tu crois que tu nous fais peur habillé tout en noir le monstre? dit la fausse blonde.
- Au moins contrairement à ta face je peux les enlever, répondis-je d'un ton monotone. Sans amies pouffent dans son dos.
- De toute façon, tu n'as rien à faire ici, renchérit-elle avec son air supérieur avant de se retourner et de partir.»

Je soupire en levant les yeux au ciel. Cette fille est la plus populaire, mais également un vrai pot de peinture. Je prends mes affaires de maths et par en cours.

C'est la fin de la journée et je me dirige vers la forêt. J'écris une nouvelle partition quand les hommes de la veille se plante devant moi. Celui étant mis en avant est chatin, avec des yeux bleus-vers.

«Tu est bien Amélia McCallister?
- Qui êtes-vous et que me voulez-vous? lui demandais-je sur mon ton froid.
- Je suis Chris Argent et nous sommes là car tu n'es pas humaine, à moins que je ne me trompe? répondit-il.
- Comment le savez-vous ? interrogeais-je sur la défensive.
- Nous sommes des chasseurs. Tu n'as pas lieu d'être. Les choses comme toi ne devraient pas vivre.
- Vous pensez que je ne le sais pas!? Croyez-moi j'ai essayé. Mais ma présence témoigner de mon échec. Il y a eu un blanc, personne ne parle.»

C'est donc sur ses paroles que je pars en courant, me dirigeant vers l'enfer.

Je m'écroule sous les coups de mes géniteurs. Ne pas pleurer, voilà une règle à respecter. Ne pas pleurer, sinon les coups redoubles. Les cris cessent, de même que les frappes. Ils se lassent. Je suppose que Claude va boire une bière et que Lyana va se poser devant la télévision. Je profite qu'ils ne fassent pas attention à moi pour monter dans ma chambre. Je me recroqueville en boule sur mon lit et attends que le temps passe. Il fait nuit lorsque je m'endors.

Je cours, je pleure, j'ai froid, je n'en peux plus. Une bête avec des yeux rouges m'observe. Elle me mord.

Je me réveille comme toujours en sursaut. Il est six heures. Je décide d'aller courir dans la forêt pour me défouler. Sans m'en rendre compte, j'active un piège et me retrouver suspendu par les pieds. Je vois Chris sortir de l'ombre avec une femme blonde.

« Comme on se retrouve, dit-il. Je te présente Kate, ma sœur, continue-t-il en désignant la concernée.
- Vous ne pouvez pas me lâcher à la fin? demandais-je énervée.
- Et bien on sort les griffes à ce que je vois, intervient Kate.»

Suite à cette phrase, je fais apparaître mon katana et tranche la corde qui me suspend à l'arbre. Je retombe par terre tel Black Widow et me mets en garde avec mon arme, toujours cet air neutre sur mon visage. La blonde rigole. Elle sort un taser de sa poche et s'approche de moi. Je lève ma lame au dessus de ma têye, prête à l'abaiser. La Argent a toujours son sourire en coin. Elle s'approche doucement, son arme à la main. Je redouble de méfiance. Alors qu'elle allait me youcher avec ferrocité, je pars son coup avec mon katana. Je retourne ma lame vers son visage et elle recule.

« Arrêtez! hurle Christ. Faisons un marché. On te laisse tranquille si tu restes en dehors de tout ça, dit-il après avoir obtenu notre attention.
- Marché conclu, répondis-je. En revanche, ça risque d'être compliqué.
- Tant que tu ne t'emmêle pas, continue a-t-il.
- mais on ne peut la faire partir sans un petit souvenir, fit Kate en s'approchant de moi.
- Hors de question, repris le seul homme présent.»

Ils repartirent et je repris mon footing après avoir rangé mon arme.

Je marche. Je sens quelqu'un derrière moi. Je me retourne, et une douleur me traverse le torse, c'est Kate. Visiblement, elle était bien décidée à me laisser un cadeau. Elle repartit comme si de rien n'était. Je décide de rentrer, laissant le temps à la cicatrisation.

J'enlève mon haut. La blessure est toujours là. Je me rends compte que mon t-shirt est imbibé de sang. Puise qu'il est noir, je ne l'avais pas remarqué. Je ne vois qu'une seule solution possible à la non-cicatrisation de cette entaille. Elle est due à une lame en argent, enduite de sorbier. Dans ce cas là,  la blessure doit guérir comme pour un être vivant normal.

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Je suis sincèrement désolé de publier ce chapitre aussi tard,  sinon j'espère comme d'habitude que ce chapitre vous aura plus.
Encore désolé pour l'heure tardive, bonne soirée, 
Cœur sur vous ♡

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