[NNNB] Nuit noire et Nuit blanche 4

4 0 0
                                    

Hello, 

quelques années après le chapitre 3, un chapitre 4. La vie est parfois étrange. 

Bonne lecture ! 

----------------------------

Chapitre 4. Vacarme


Un cri dans la nuit réveilla brusquement Kankurô. Le juunin se redressa sur son lit, kunaï à la main, les sens en alerte. Des pleurs suivirent un second hurlement et l'homme rassembla rapidement les pièces du puzzle. De l'autre côté du mur, dans la chambre de son cadet, l'un des enfants s'était réveillé. D'autres cris se joignirent aux premiers et le ninja soupira. Sa première nuit en tant qu'oncle n'était pas des plus paisibles. Si l'aîné, Rei, âgé de trois ans, était calme et obéissant, les jumeaux en revanche s'étaient avérés incontrôlables dès l'instant où la famille avait pénétré leur demeure. Au lit depuis à peine une heure les voici déjà sur le sentier du chaos.

Le juunin grommela, posa son kunaï sur la table de chevet puis il repoussa sa couette et se leva. Il fit quelques pas dans le noir et sortit de sa chambre. Il croisa dans le couloir Gaara qui faisait de même, les jumeaux dans les bras. Les deux enfants étaient en pleurs et réclamaient leur mère, toujours hospitalisée.

L'espace d'un instant, l'aîné voulut hurler et montrer aux deux terreurs qui lui aussi avait du coffre mais il se ravisa devant l'air terrifié qu'arborait Ryô tandis que le jeune le regardait de ses yeux gris. Il était près de deux heures du matin et toute la famille Sabaku était debout, ainsi que la moitié des voisins.

M'en donnes-tu un ? proposa Kankurô en tendant les bras. Je promets de ne pas le lâcher dans l'escalier.

Gaara sourit à l'évocation de cette anecdote. La légende racontait que, alors que Temari et Kankurô étaient jeunes, insouciants et encore libres de Gaara, la grande avait malencontreusement fait tomber son petit frère dans l'escalier de la demeure familiale qu'ils occupaient toujours. Affabulation disait l'une, tentative de meurtre prétendait l'autre. Le cadet n'étant pas conçu à l'époque et les témoins reposant en paix, nul ne pouvait attester des dires. La chute était donc devenue une légende, un conte murmuré les nuits de pleine lune et lors des soirées d'insomnies.

Ce serait un plaisir, répondit Gaara en essayant de se défaire de l'un de ses fils, mais ils ne semblent pas vouloir.

En effet, les deux terreurs s'accrochaient à son T-shirt en hurlant de plus belle.

Je vais préparer des biberons, déclara Kankurô en partant vers la cuisine.

Encore une chose qu'il n'aurait jamais cru dire 24 heures plus tôt. Son frère quant à lui gagna le salon et réussit enfin à poser ses enfants, au milieu de coussins pris sur le canapé et jetés à terre avec une couverture et d'anciennes peluches de la fratrie, retrouvés miraculeusement par Temari. Gaara s'allongea à même le sol, entre ses fils, et ferma les yeux. Le démon en lui rugit, frustré que son hôte ne l'autorise pas à sortir apaiser leur progéniture qui pleurait à côté d'eux. Oui, leur progéniture. Shukaku, comme tous les tanukis, avait des instincts parentaux marqués. Il avait contribué à leur conception, largement abondée de son chakra, et considérait donc que ces petits étaient les siens malgré leur forme humaine. Les trois enfants, surtout les deux terreurs, le lui rendaient d'ailleurs bien.

Epuisés, ils virent se lover contre leur père qui laissa un peu du chakra de son démon s'échapper. Cela leur offrit un peu de réconfort si bien que lorsque Kankurô revint avec deux biberons et des brûlures sur le dessus des mains, Ren et Ryô dormaient profondément.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Apr 03, 2023 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Nuit noire & autres fanfictionsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant