Je sors de la salle, ouvre mon casier et glisse le sachet de drogue dans mon sac discrètement. Soudain je me sens pousser dos contre un casier. Guzman se tient devant moi.

Isobel : putain mais ça va pas bien ? T'aurait pu me faire mal espèce de connard.
Guzman : c'est quoi ton problème Isobel ?
Isobel : c'est à cause de Nadia ? Elle s'est plaint ? J'ai brisé son pauvre petit cœur fragile ?
Guzman : depuis quand tu parles comme ça au gens ? Aujourd'hui Nadia, l'autre jour c'était la mère d'Ander ? Tu recommence a boire? Tu reprends de la drogue ?
Isobel : mais non enfin. Et puis de quoi je me mêle de toute façon ? Ça te regarde pas. Dégage

Je commence a partir mais il me replaque contre le casier avant de prendre mon sac. Je panique en sachant déjà ce qu'il va y trouver. Je tente de le reprendre mais il me repousse. Il commence à le fouiller.

Isobel : Guzman, Guzman arrête, rend moi mon sac ou je te jure que je hurle si fort que même le commissariat de police va m'entendre et t'arrêter.

Il ne m'écoute pas et me replace dos au mur à chaque fois que je tente de récupérer mes affaires. Il finit par sortir le sachet de pilules. Il me balance mon sac et me montre le sachet.

Guzman : tu te fout de ma gueule pas vrai ? Comment tu peux avoir ça sur toi après ce qui s'est passé à la fête ? Tu te rends compte de ce que ça pourrais te faire ? Depuis quand tu en reprends ?
Isobel : mais j'en ai pas repris putain, je l'ai trouvé dans mon casier, j'allais le jeter. Et puis c'est pas tes affaires de toute façon. Rends le moi

Je tends la main, attendant qu'il me le rende mais il hausse les sourcils et le glisse dans sa poche.

Guzman : sûrement pas. Reprends toi Isobel merde. Tu peux pas continuer à te détruire. Tu devrais accepter l'ordre du médecin et aller dans un centre.

Je lève les yeux au ciel, enfile ma bretelle de sac sur le dos.

Isobel : je te l'ai déjà dit, j'ai rien pris d'accord ! Et ensuite, arrête de te mêler de ma vie bordel de merde. Toi et moi, on est plus rien et on sera plus jamais quelque chose. Alors arrête d'essayer.

Je pars dans la salle de repos en soupirant. Je le déteste je le déteste je le déteste. Je pose ma tête sur le distributeur avant de la relever quand j'entends Rebka parler à Ander.

Rebeka : Ander c'est quoi ce délire ? Tu vas pas aller tout seul à l'hosto ?

Après avoir vu Ander pleurer dans le couloir, Rebeka et moi lui avons demandé de nous parler. Il nous a dit qu'il avait rendez vous à l'hôpital pour avoir ses résultat d'examen. D'après ce que dit ma délinquante préférée, il refuse de se faire accompagner.

Ander : je suis grand, je peux prendre le bus ou y aller à pieds
Isobel : c'est marrant ça, et ta mère et Omar ? Ils savent ?
Ander : non, et je leurs dirai rien
Rebeka: Ok mais tu devrais au moins
Ander : non, et vous nous plus c'est clair ?
Rebeka : c'est clair pas de soucis
Isobel : pareil pour moi, mais à une condition. On viens avec toi.
Ander : c'est ça ouais. Même pas en rêves, hors de question
Rebeka : tu veux pas ? C'est dommage pour toi. Dans ce cas on va aller dans le bureau de la proviseur qui est, qui est qui déjà Iso ?
Isobel : sa mère je crois
Rebeka : ah oui qui est par coïncidence ta mère et je vais tout lui dire avant que ta canette de coca zéro soit vide. A toi de voir play-boy.

On lui sourit toutes les deux.

Isobel : au faites, tu feras attention, la proviseur pourrait en parler à ton petit ami qui vit chez elle.
Ander : putain, vous faites vraiment chier

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Je déballe mes affaires sur la table alors que Polo entre dans la classe demandant à Guzman s'il peut s'asseoir a côté de lui.

☆Elite☆[Broken Iso]☆[3] Where stories live. Discover now