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Mahmud : je ne suis pas contre, qu'Allah nous aide tous. Mais dis-toi que si tu la perds, tu me perdras aussi. Parce que la manière dont tu étais déterminé à l'aider et lui donner de la joie, si tu lui fais ça tu la détruira encore plus et ça moi je ne vais pas te le pardonner car de ta vie tu as fait beaucoup plus de bien pour ton entourage ! Moi, je te soutiendrai pour chaque décision que tu prendras, et tu le sais très bien mais ce crime je n'en serai pas complice.

Il se lève et voulu quitter l'espace mais Haidar le tient par la main avant de se lever à son tour et de prendre son ami dans ses bras. Il en a besoin, Mahmud est le seul qui le comprend et l'unique avec lequel il peut parler d'absolument tout. Haidar s'en veut de lui avoir cacher ce qu'il pense vraiment. Les deux amis décident de se faire une partie de play et se dirige vers le grand salon dans la bonne ambiance. ( l'amitié, c'est doux. )

Batool finit de mettre à table les plats commandés, elle monte à l'étage pour se changer. Les grandes dames oh, elle ne cesse de regarder les photos accrochées au mur puis se souvient qu'à l'école coranique, on leur a dit que dans une maison où il y'a des photos au mur ou un chien, les anges de la miséricorde ne descendent pas. Alors elle laisse les photos et attend le retour de Haidar pour lui en parler.

Elle finit d'appliquer la pommade et se dirige vers sa chambre, ouvre les armoires ne sachant quoi porter. Après maintes réflexion, elle prend l'ensemble d'un pagne rouge sur blanc et un hijab rouge. Elle s'habille en quelques minutes et sort de la chambre, elle éteint les lumières du salon avant de sortir. Elle est entrain de fermer la porte du salon lorsque quelqu'un parle derrière elle.

Elle sursaute et se retourne, sourit quand même en essayant du mieux qu'elle peut de se calmer lorsque la personne la regarde dangereusement.

Ramla : toi !

Batool : oui bonjour sister, comment vas-tu ?

Ramla : ne joue pas à ça avec moi petite croqueuse de diamant. Je sais que tu es là que pour l'argent de mon cousin, mais je te promets que je ne vais pas te laisser faire. Et je te préviens, Haidar est à moi !

Batool ayant l'habitude de ça avec Asmaou, sourit seulement avant de se retourner et de finir de fermer la porte car Haidar lui a dit de ne jamais laisser ça ouvert. Puis se retourne pour faire face à Ramla qui semble agacée.

Batool : mais ma sœur qui a dit le contraire ? Peu importe qui je suis, Haidar sera toujours à toi car il est ton sang. On y va manger ?!

Elle passe et descend les marches avec une élégance naturelle, Ramla la regarde énervée comme jamais. Une idée lui passe par la tête mais elle se retient et descend les marches avec ses talons pointus qui font du bruit. Batool finit de descendre les escaliers au même moment Mamie sort de sa chambre. Batool sourit et part la saluer.

Ramla arrive au même moment et Mamie la regarde se demandant ce qu'elle est partie chercher en haut, elle se dit alors que Haidar n'est pas là car en sa présence personne ne monte là-bas surtout qu'il ferme à clé. Les trois femmes se dirigent vers le salon, puis vers la table à manger Batool tire la chaise à Mamie qui la remercie avant de s'assoir.

Nabil et Farouck arrivent en même temps, ils semblent discuter sur quelque chose d'important vu la façon dont Nabil essaie d'expliquer quelque chose à son jeune frère. Batool les regarde et voit la ressemblance avec leur grand frère, dans cette famille tout le monde se ressemblent se dit-elle avant de baisser les yeux lorsqu'elle croise le regard de Nabil.

Ce dernier esquive un sourire avant que les deux ne saluent leur maman et de prendre place sur la table. Comme d'habitude, le repas se fait en silence. Une fois la table débarrassée, certains se retirent laissant Mamie, Batool et Farouck qui manipule son téléphone.

Visage cachéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant