20

647 118 2
                                    

Il se fatigue de lui même et pars s'assoir sur un des salons et la regardant et se demandant pourquoi même il l'a marié ?

Kareem : pourquoi j'ai épousé une prostituée ?

Il se lève la tire jusqu'à sa voiture et la jette de dans, avant de démarrer direction l'hôpital. Il roule comme si de rien était alors que Asmah est derrière entrain de pleurer, mais la seule chose qui la rassure c'est que Batool doit être également dans cet état.

Ce qui a le don de lui arracher un sourire. Une fois à l'hôpital, il la prend et se dirige vers les urgences avec elle, chaque partie de son corps lui fait mal. Il n'eut pas pitié d'elle et la sert fort. Ce qui lui arrache un soupire de douleur.

Kareem : tu ne me fais pas pitié ma belle, évites de m'insulter sinon tu seras toujours en route pour l'hôpital. Je te le dis et te le confirme, je suis ton époux. Tu me dois respect et soumission !

Il arrive dans l'urgence ou les infirmières la prennent en charge pour la consulter. Il repense à ce que ses sœurs et sa mère lui ont dit. Elles ont bien raison alors. Oui c'est vrai. Il regarde la manche de sa chemise où y'a du sang. Foutaise !

Batool

Halima ne se laisse pas faire et se dirige vers le siège de Batool avant d'ouvrir la portière et la tirer de force. Elle se retire brusquement faisant tomber Halima par terre. La honte qu'elle eut. Elle soulève la tête et regarde Batool, son coeur bat aussi fort que celui d'un enfant nouveau né.

Masha Allah. Chante son cœur, beauté fatale. Oh mon Dieu, ce n'est pas pour rien que Haidar ne veut pas d'elle. Oui, il a eu la reine des beautés du Nigeria. Elle se sent aussitôt déchet près d'elle.

Haidar se dirige vers Batool et prend sa main, du sang y coule. Les longs oncles de Halima l'ont coupé. Il sort son mouchoir et lui essuie le sang avant de regarder Halima avec haine.

Haidar : tu cours après le sang et la vie de ma femme maintenant ?

Elle se lève en les regardant mais n'arrive pas à parler, pour dire quoi même ? Il a raison de protéger la perle rare que Dieu lui a donné. Une belle créature, elle même qui est femme ne peut que l'apprécier. Alors son mari a le droit de tout faire alors pour elle.

Batool : ça ne fait rien, on y va. J'ai la tête qui me fait mal.

Il l'aide à monter dans la voiture avant de fermer la porte et se retourner vers Halima qui les regarde la bouche ouverte.

Halima : Haidar, c'est vraiment toi ? Pourquoi tu....

Haidar : arrêtes moi ça, ça ne va te mener à rien. Les femmes comme toi qui ne courent qu'après l'argent finiront certainement comme ça. Vous ne savez pas que la richesse comme la pauvreté sont sous les ordres d'Allah, il peut faire devenir un riche pauvre, tout comme il peut améliorer la vie d'un pauvre. L'argent t'es monté sur la tête et tu ne désires que ça. C'est désolant !

Il s'en va la laissant figée là, elle l'a vraiment perdu. Pauvre d'elle. Haidar conduit doucement, de peur que les maux de tête de Batool n'augmente. Avec le son coranique de Cheikh Abdourahmane qui passe dans la voiture tel une berceuse, Batool ne sait lorsqu'elle s'est endormie.

20mn plutard, Haidar se gare dans l'enceinte de la maison. Puis tourne la tête pour lui parler mais constate qu'elle dort. Comment la réveiller maintenant ? Et puis merde. Il descend et ordonne aux gardes de prendre les achats qu'ils ont fait pendant qu'il s'occupe de prendre sa sœur.

Il ouvre la portière et arrange les manches de son haut, avant de la prendre doucement pour ne pas la réveiller. En même temps elle a le sommeil lourd, elle ajuste seulement son voile et se colle de plus belle à lui. Haidar prend quelques secondes avant de commencer à marcher.

Visage cachéWhere stories live. Discover now