La vie, la mort ; son choix scellera à jamais le destin des mondes.
Se sacrifier pour tout un monde est-il vraiment facile ?
Le feriez vous?
Lorey à prit sa décision, à la fin des vacances, elle restera vivre chez son père. Sa nouvelle vie déjà régl...
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*Bonjour/Bonsoir, merci d'avoir cliqué sur cette histoire.
Je vous souhaite la bienvenue et une belle aventure entre mes lignes.
Cette histoire contient des scènes qui ne conviendraient pas aux moins de 18 ans. Merci d'en tenir compte.
Attention, mon style d'écriture est une balade, savourez prendre votre temps.
Ceci est un premier jet, revu et corrigé un minimum afin que la lecture ne pique les yeux des plus sensibles d'entre vous. N'hésitez pas à me faire part des coquilles que vous pourriez trouver ou des incohérences. De petites fautes ont pu résister à mon attention. :)*
1.0
Lorey regardait la foule autour d'elle, compacte et étouffante. Elle souffla intérieurement d'horreur en voyant sa mère s'approcher, les bras ouverts. Encore une fois.
— Oh ma chérie ! s'exclama-t-elle, la voix nouée par l'émotion en l'enserrant de ses bras. Tu vas me manquer terriblement...
Lorey leva les yeux au ciel, contente que sa mère ne puisse voir son expression. Elle répondit néanmoins à son étreinte.
— Toi aussi tu vas me manquer.
— Promets-moi de m'écrire tous les jours !
La jeune fille retint un soupir d'exaspération, un sourire crispé sur les lèvres.
— Promis, si j'en ai l'occasion.
Elle attendit que sa mère la relâche, puis elle la regarda intensément.
— Profite bien de tes vacances. Fais attention à toi et envoie-moi un message dès que tu arrives.
— Maman! Je suis bientôt majeure! Arrête de t'inquiéter pour si peu. C'est pas la première fois que je vais chez papa. Aller, je dois trouver une place dans le train. On s'appelle !
Sa mère hocha la tête, l'oeil humide. Et enfin, Lorey était libre de son emprise féroce. Son sac et sa valise en main, elle s'engouffra à l'intérieur du train sans plus un regard en arrière.
Enfin la liberté.
Chaque été, c'était la même rengaine. L'anxiété de sa mère grandissait tandis que Lorey marquait son autonomie. Sa mère ne voulait pas qu'elle devienne adulte, c'était une certitude. Son petit bébé n'était plus.
Lorey fit un grand sourire en traversant la foule. C'était tant mieux !
L'intérieur du train était aussi bondé que l'extérieur. Elle trouva une place côté vitre alors qu'un homme se levait pour s'en aller. Sa mère l'observait à travers la fenêtre, le visage déformé par ses propres démons. Elles se firent un signe de la main, le train quitta bruyamment le quai pour son plus grand soulagement.
