Nuit noire & autres fanfictions

NBNN 12. Gaara

12. Nuit Noire (Gaara)

La beuverie, pardon la rencontre officielle, entre les seigneurs des pays de la terre et du vent dura finalement quatre jours. A l'issue de cette rencontre, il fut décider de créer un front commun de défense le long des frontières est des deux pays et de la région mitoyenne : le pays des oiseaux. Ainsi, si la guerre débutant à Kiri s'étendait vers eux, elle s'arrêterait net sur cette frontière. Le seigneur du pays de l'eau ne recevrait nulle aide de la part des deux alliés mais un pacte de non-agression serait proposé. En bref, ils ne s'en mêleraient pas. Il fut également convenu de changer de fournisseur de saké, l'actuelle boisson tapait en effet un peu trop sur le crâne, mais de cela Gaara n'en avait cure.

La délégation de Suna fut de retour au village un dix huit février, c'est avec soulagement qu'il avait aperçu les remparts au loin. De plus, ses conseillers ne lui donnèrent aucune nouvelle de la guerre de l'est. Et comme on dit, pas de nouvelle, bonne nouvelle. Il put se concentrer sur les affaires courantes. Trois semaines après l'entrée en vigueur de ses règles restrictives, il put en constater les effets grâce à l'arrivée des premiers rapports. Dans les points positifs il nota une baisse significative des plaintes envers son armée. Armée qui par ailleurs montrait de bons résultats à la dernière évaluation. Une chance pour lui car il devait rapidement déployer son armée aux frontières est.

Une semaine plus tard, Suna reçut dans l'après-midi la visite d'une délégation de Konoha menée par Sakura. La jeune femme, mandatée à la fois par Naruto et Tsunade avait deux missions : l'une d'elle était diplomatique, la seconde médicale. Elle commença par la seconde et se rendit à l'hôpital civil de Suna. C'était un petit bâtiment situé en plein coeur du quartier nord, bien loin du palais du Kazekage. L'endroit était assez disparate, de grandes et riches demeures étaient voisines d'immeubles à habitations plus modestes. C'était surtout la zone du village où vivaient le moins de ninjas, plus centrés autour des bâtiments militaires, et le plus d'immigrés. Immigrés dont le nombre restait relativement faible dû à une politique de vase clos caractéristique des Kazekages, Gaara inclus. Sakura retira la grande écharpe qui lui protégeait la tête et le visage lorsqu'elle pénétra dans le bâtiment. L'hôpital aux murs couleur sable ressemblait à tous les lieux médicaux qu'elle connaissait, la chuunin s'y sentit donc comme chez elle. Elle s'adressa à un infirmier qu'il l'envoya dans la salle de consultation qu'elle recherchait. Sa patiente l'attendait déjà, vêtue d'une blouse, assise sur la table d'auscultation. Sakura remarqua qu'elle venait de pleurer, certainement à cause de l'infirmière, présente également, qui la regardait d'un oeil sévère.

"Je vais l'examiner seule." Déclara la kunoichi à l'attention de cette dame d'un âge avancé qui, non sans exprimer son désaccord par un "Humpf" s'exécuta et quitta la petite pièce. Sakura commença par se laver les mains puis saisit le dossier médical qu'elle parcourut des yeux avant de le poser à côté de sa patiente et posa les mains sur sa jambe récemment libérer des attelles. Avec ses jutsus médicaux elle vérifia que les os, tendons et muscles s'étaient bien rétablis. La jambe était couverte de cicatrices, Suna ne s'embarrassait guère de ce genre de détails mais Sakura était d'un autre avis.

"Vous voulez que je fasse disparaître les cicatrices?" Demanda t-elle à la jeune femme qui acquiesça avec un sourire de reconnaissance.

"Je ne vais peut-être pas pouvoir tout enlever mais je vais faire de mon mieux." Elle y passa presque une heure mais la quasi totalité des cicatrices se résorbèrent. Sakura termina par l'examen des anciennes plaies superficielles et insista particulièrement sur celles du visage afin que sa patiente ne voit plus son échec tous les matins dans le miroir.

"C'est mieux. Conclut-elle en stoppant son jutsu.

-Merci. Répondit la jeune femme en relâchant ses cheveux qu'elle avait tenu le temps que Sakura opère.