Le doc.

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A nouveau, les corrections arriveront sous peu. Désolé pour le titre peu original, avait pas trop d'idées (les titres et moi, c'est un grande histoire d'amour!)


Toute la ville était en effervescence. Les préparations de cette fameuse réunion allaient bon train, et il fallait faire en sorte que les émissaires des Pays Libres soient reçus convenablement. Mais loin de toute cette agitation, Thomas et Aria discutaient avec le vieil homme.


— Je crois que les documents ne disent pas tout, et qu'il va falloir que je voie un médecin.


Tout en parlant, Thomas continuait à se gratter la tempe gauche. Depuis ce rêve, qui étaient, il en était sûr, des réminiscences de son passé, il ne pouvait se défaire à l'idée que quelque chose avait été inséré dans sa tête.


Sous les regards interrogateurs de ses deux interlocuteurs, il expliqua son rêve. Il ne pouvait que conclure que les documents étaient incomplets, où que quelque chose avait été intentionnellement omis.


— Depuis que je me suis réveillé, ma perception a totalement changé. Si je ferme les yeux, je peux visualiser entièrement mon environnement. Percevoir les structures moléculaires de tout ce qui m'entoure. Mais pire, je peux entendre les pensées des personnes autour de moi. Tout cela depuis que j'ai rêvé. J'ai l'impression qu'on ne sait pas tout, que soit les documents sont incomplets, mais ce n'est pas mon sentiment, soit que les informations qui nous ont été données l'ont été dans un but précis. Et depuis, je ressens comme une gêne dans ma tempe gauche. Comme s'il y avait un intrus, un parasite qui s'était inséré dans mon cerveau.


— On va t'emmener voir le toubib. Cette histoire me gêne, et je ne veux pas faire courir le moindre risque aux habitants de la ville. Si ce que tu racontes est vrai, il va falloir redoubler de vigilance pour tous les nouveaux arrivants et faire passer le mot aux autres cités libres.


Ni une ni deux, ils se mirent en route vers ce qu'ils appelaient l'hospice, qui n'était autre qu'une section des souterrains qui faisait office d'infirmerie et d'hôpital. Thomas fut étonné de voir les installations. Bien qu'elles soient vétustes, il y avait tout ce dont on avait besoin pour soigner la majeure partie des blessures : scanner, radio, salles d'opération. Ishtar raconta à Thomas que rien n'avait été apporté, tout était déjà sur place lorsque les premiers hommes libres avaient investi les lieux.


Mais lorsque Thomas vit le médecin qui allait s'occuper de lui, il s'arrêta net. Il sentit son pouls s'accélérer, et des tas d'émotions refirent surface. Il le reconnut tout de suite. L'homme de son rêve, le toubib qui s'était occupé de lui lorsqu'il n'était alors qu'un enfant. Les larmes lui montèrent au visage.


— Bernard...


Le médecin était estomaqué, et stoppa tous les préparatifs de la salle pour le scanner.


— Ce nom, plus personne ne l'a prononcé depuis bien des années. Je ne suis même pas sûr que quelqu'un ici le connaisse. Comment connaissez-vous mon nom ?


Thomas avait du mal à refouler toutes les émotions qui le submergeaient en parlant.


Opération Bombe Humaine (En pause, reprise indéterminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant