Fournaise

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Voilà, un nouveau chapitre commence! Attention cependant, il n'a pas encore été relu et comporte donc certainement des fautes. Merci en tout cas pour votre fidélité!


Les sirènes, telles des trompettes de la mort annonçant la fin imminente de toute vie, retentirent dans la cité souterraine. Des tas d'hommes et femmes s'affairaient, et nombre d'entre eux affichaient sur leur visage une panique non dissimulée. Elles retentissaient rarement, ces sirènes, mais à chaque fois qu'elles hurlaient dans les couloirs, elles annonçaient une catastrophe imminente. Et cela faisait craindre le pire à tous ces hommes qui avaient déjà vécu bien des atrocités commises par les corporations.


C'était néanmoins différent cette fois. Les sirènes n'annonçaient pas une menace extérieure qui s'approchait. Selon les codes, elle annonçait un incendie. Il fallait agir vite. Il fallait agir bien. Si le feu n'était pas contenu rapidement, tous les habitants de New-New York termineraient en saucisses grillées, faute de pouvoir s'échapper.


Les yeux rivés sur les écrans de contrôle, Hector restait perplexe. Bien que le système d'alerte se soit activé, il ne voyait nulle part une diode s'exciter follement pour annoncer le secteur où la catastrophe avait trouvé son origine. Il scruta encore et encore, jusqu'à ce qu'il trouve l'anomalie. Une chaleur extrême se dégageait dans le secteur C, les appartements des extracteurs. Visiblement, l'incident prenait racine dans la chambre d'Aria. Il fit un focus sur les senseurs de la zone, et ce qu'il vit le rendit perplexe : la chaleur, dans son épicentre atteignait 500 degrés. Mais rien ne semblait se consumer. Il prit le système d'appel d'urgence et sa voix retentit dans toute la ville souterraine.


-Gardez votre calme. Pour l'instant rien ne nous permet de dire que vos vies courent un grave danger. Quant à l'équipe d'intervention Omega, veuillez vous rendre immédiatement dans le secteur, C chambre 42.


Il prit son équipement ignifugé d'une traite, et se mit à courir vers le lieu de l'incident.


Aria avait du mal à respirer. C'était venu d'un coup, comme cela. Une fournaise comme elle n'avait jamais connu prenait racine dans le corps de Thomas. Il ne semblait néanmoins ne pas souffrir. Elle recula encore et encore, tout en essayant de lui parler. Il ne répondait pas, semblait totalement ailleurs, comme si son corps n'était qu'une enveloppe vide, sans âme. Elle ne put en supporter d'avantage. Elle avait l'impression que toute l'eau dans son corps était en train de s'évaporer. Si elle voulait s'en sortir, elle devait s'éloigner. Mais il fallait laisser Thomas, et ça, c'était quelque chose à laquelle elle ne pouvait se résoudre. Finalement, l'instinct de survie l'emporta et elle sortit dans le couloir. L'équipe d'intervention, suivie par Hector, était en train d'investir les lieux.


-Bouge-toi de là, Aria c'est dangereux !


-Il y a encore quelqu'un à l'intérieur. Je dois rester.


Hector attrapa le bras de la jeune femme et tenta de la faire reculer. Aria ne se laissa pas faire, commença à se débattre, des larmes émergèrent de ses yeux et hurla.


-Thomas est toujours là ! C'est lui qui cause cette chaleur ! On ne peut pas le laisser !


Deux hommes vinrent prêter main forte à Hector. Aria se débattait de plus en plus, et voulait retourner voir l'homme qui n'arrivait plus à se contenir dans sa chambre. Hector essayait de la rassurer, mais ces mots n'avaient que peu de poids sur l'état moral de la jeune femme.

Opération Bombe Humaine (En pause, reprise indéterminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant