Seule

460 11 2
                                    

1 semaine plus tard...

Louise et moi n'avons toujours pas parlé, je n'arrive même plus à la regarde dans les yeux.

Il y a 4 jours elle c'était effondrer à mes pieds en pleurant pour lui alors qu'elle n'a pas le droit, je ne pense pas avoir le courage de lui pardonner ça, c'était notre promesse, on ne doit pas pleurer.

Je suis réellement fatiguer de lutter je me sens seule que la pièce sois bonder ou vide.
Je suis seule.
Seule.
Seule.

J'ai l'impression que personne ne me comprend à vrai dire je ne me comprend pas moi-même, j'ai toujours été souriante, drôle celle qui fait rire, car le rire des autres lui procure un bien-être qui s'efface aussi tôt qu'il n'es apparu, mais ça je ne le montre jamais car qui pour me  comprendre si moi-même, je n'y arrive pas.

Je décide de me lever pour prendre une douche et de me préparer, je n'ai pas vraiment de motivation à part que mon meilleur ami m'a poussé à le faire pour boire un café en temps normal, j'aurais refusé.

Mais après une dizaine de minutes à réfléchir, j'ai finalement accepté de mettre un pied dehors après mettre enfermer pendant des semaines, je pense que ça ne peux pas me faire autant de mal que de rester dans cette maison.

Affronter mon reflet bon depuis que je suis petite, c'est la partie que je déteste, me regarder.

Je ne m'aime pas sous tous les aspects mes cheveux boucler naturellement, mais sec a cause des nombreux lissages que je leur impose, mes cernes a vrai dire, j'ai l'impression que même si je dors 20 h d'affilé elle seront toujours là.

L'eau est bouillante, mon corps est rouge je sais pas depuis combien de temps, je suis sous l'eau, mais il faut que je me dépêche après mettre laver de la tête aux pieds, je ressors de la cabine, j'ai manqué de glisser sur le tapis de douche en me rattrapant au robinet en face de moi

Ça m'a fait rire...
Puis j'ai arrête de rire, j'aurais pu mourir comme une idiote.

J'opte pour un jean bleu et un gros pull gris, j'adore les gros pulls généralement, je les prends en XL/XXL au rayon homme, ce sont les meilleurs, mes cheveux sont lisses et cacher sous ma capuche.

Après avoir attrapé mes clés mises mes baskets, je pousse un long soupir et quitte la maison, je fouille automatiquement dans mon sac pour sortir une cigarette.

Dès la première bouffée de celle-ci, je ressens directement le soulagement.

C'est là où j'aperçois une voiture de type, je suis pété de thunes et je n'ai rien à faire dans un quartier comme celui-ci, je n'aurais jamais regardé dans sa direction si la réaction de ce conducteur n'avais pas été aussi bizarre.

Dès que j'ai relevé la tête, la vitre est remontée très rapidement avant que la voiture ne parte aussi vite que la fumer que j'ai gardé dans ma bouche.

Love has its reasonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant