Chapitre 1

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C'est fini, il est mort... mort de mes mains. Après tout ce temps j'ai enfin réussi, me voilà libre. Mais étrangement, je ne me sens pas si soulagé que ça, après tout je viens de tuer un homme, il en voulait à ma vie, certe, mais c'était toujours une vie, malheureuse mais toujours une vie. 

Cette constatation se répétait dans ma tête comme une mélodie que l'on n'arrive pas à oublier. Quelques larmes m'ont échappé, le monde autour de moi me paraissait d'un coup trop bruyant, trop étouffant. Ils m'ont laissé, une enfant de 11 à l'époque avec ce fardeau, tuer un homme, et je l'ai fait. J'ai tellement sacrifié pour ça, j'ai perdu ma famille, des amies... tout ça pourquoi ? pour eux, ceux qui n'ont pas hésité à me tourner le dos à la moindre fausse rumeur. Pourquoi ? 

La réalisation me frappe de plein fouet. La faiblesse me serre la gorge, ils m'ont joué, ont profité de mon manque de liens, d'amour, m'ont exploité, m'ont façonné puis utilisé. Et bien sur, moi comme une idiote, je m'en rends compte que maintenant. 

Je regarde autour de moi, ils me regardent avec envie, d'autre avec crainte voir même de la terreur, d'autre encore avec du bonheur ou du soulagement. Je me relève, haletante du combat que je viens de remporter, je ramasse alors ma baguette et pars, sans un regard, sans une parole, je marche, traversant la foule qui se sépare devant mon passage, m'épient comme une bête curieuse, je ne le supporte pas, j'accélère alors le pas. Je commence à courir, ne sachant pas ou je trouve la force de le faire, mais je le fais quand même. Arrivée au deuxième étages qui n'a pas été trop détruit, par chance, je m'avance vers les toilettes des filles en sifflant, l'un des lavabos dessens me laissant l'ouverture sur la chambre, en entendant des bruits de courses derrière moi, je saute en ignorant les appellent incessant de ces personnes, après mon passage, l'ouverture se referme et je me sens alors en paix. Enfin seule. 

Je m'assieds au sol, et reprends mon souffle, je réfléchis, que vais-je pouvoir faire maintenant ? Que va-t-il m'arriver ? 

J'ai gagné la guerre, oui, mais et maintenant ? Je ne connais que la bataille, rien d'autre... 

En réfléchissant encore et encore, j'ai pris ma décision, je vais partir. J'ai décidé de transplanner devant chez moi, cette maison, cette maudite maison qui me rappelle tant... j'ordonne alors aux elfes de maison à mon service d'emballer mes affaires principales, et repars, arrivé devant la banque, je m'approche du comptoir, les regards sont tournée vers moi, oui, après tout, après une bataille, ce n'est pas la première pensé que d'aller à la banque. 

Arrivé devant le gobelin, je lui demande s'il était possible de discuter en privé, haussant un sourcil, il accepte néanmoins sa requête et charge mon chargée de compte de l'accompagner à son bureau. 

- Bonjour Gripsec, je suis venue aujourd'hui pour des informations. 

Curieuse demande de ma part, il est étonné. 

- Lady Potter, que peux faire gringott pour vous, ce n'est, après tout pas l'endroit ou on s'attendait à ce que vous vous trouviez

- effectivement, mais je pense que vous, goblins, vous pouvez comprendre mieux que quiconque ce que je ressens, après tout vous êtes une race de guerriers. Alors voila, je souhaite partir, entamer une nouvelle vie, faire enfin les deuils qu'ont m'a empêché de faire et enfin trouver le repos et la tranquillité. Ont m'avait suggéré de venir vous voir, après tout vous connaissez toutes mes propriétés. 

- effectivement. Je peux déjà vous dire que nous vous attendons depuis de nombreux mois pour la mise au point de certaines choses vous concernant. 

Haussant un sourcils, il continue

- tous les sorciers, sang pur et sang mêlé doivent passer un test d'héritage à leurs 17 ans, hors vous n'êtes pas venue. 

- Navré, je n'étais pas au courant, mais qu'est ce donc ce test ? 

Un nouveau départ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant