Coincé entre une chaise et un bureau,
La main glissant sur le papier, et dans sa danse hachée
Fixe « IDEAL » en encadré.
Provoquer la métamorphose,
Transformer des pâquerettes en roses,
Pour paraître, sans vraiment être.
S'enfermer dans une prison de verre,
Mutiler sa peau comme pour sortir d'une mue,
Sans savoir ce qu'on abîme et ce qu'on tue.
Puis soudain, un pleur, un cri.
Une rage au cœur qui enflamme notre corps.
Voir s'échapper sous nos doigts l'étoile, refusant nos décors.
« Rocher parmi les montagnes, « Charbon noyé dans l'or »
Pensées assassines, sels sur notre sang,
Vagues qui se fracassent sur le radeau sanglant.
Noir. Vide. Néant.
Avant qu'une douce brise s'avance,
Pas à pas, brisant nos murailles de silence.
Laisser place aux luminaires,
Pour casser le givre et détruire le fer,
Et par un sourire, exhumer tout notre être endormi.
« Tant de lumière en vous ! »
Admiration provoquant le tintement d'un rire :
« Et pourtant, je ne fais juste que vivre... »
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Je crois que pour qu'un poème soit entendu, il faut qu'il soit déclamé avec d'autres voix que la sienne.
Ce projet Poème audio me tenait particulièrement à coeur et j'espère que vous vous laisserez guider et envoûter par cette interprétation orale autant que je l'ai été.
Je remercie infiniment Cookie_Noir et adele_blansaic d'avoir prêté leurs cordes vocales et leurs lèvres, pour faire résonner les mots de ce poème !
Et je remercie chaleureusement aussi Mlle-Hirondelle, Edaline04, jeannefostergoriot qui, elles aussi, emmêleront leurs voix pour un autre poème.
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La Lanterne
RandomNouvelle, poésie, haïku qui (je l'espère) vous redonneront assez de lumière pour combattre les nuits obscures qui vous étouffent. (Credit : l'image de la couverture n'est pas de moi mais de iris-bleu.centerblog.net)
