Se laisser emporter par un vent d'ailleurs
Tomber un peu plus dans un trou sans fin
Rester debout en ayant l'esprit assis
Montrer un visage désœuvré alors que notre esprit est révolté
Chanter le silence et murmurer une cacophonie
Sentir l'eau nous brûler et le feu nous noyer
Réduire une œuvre à vain
Admirer une poussière dans toute sa splendeur
Vivre en sachant qu'on va tous mourir
Rire d'amertume et pleurer d'enjouement
Espérer lorsqu'on se laisse tomber
Se blottir dans l'ombre pour resurgir dans la lumière
S'éloigner des échos pour n'entendre qu'une seule voix
Se convaincre d'aller en avant lorsque notre envie est de reculer
Atténuer les douleurs de nos plaies saignantes
Et guérir un enfant qu'on entend gémir
Rêver même si nos pieds sont à terre
Pour laisser les étoiles adoucir le monde de leur lumière
Aimer lorsque les autres nous injurient
Et leur donner des roses sans épine
Sourire pour la faible bougie qui éclaire l'obscurité
Et voyager avec d'autres mains pleines de sûreté
Vivre, vivre entre deux bras, osciller entre deux mondes
Vivre avec pour seules armes un regard et un sourire
Vivre, rester parmi les décombres pour empiler des briques
Vivre main et langue sur le cœur, pelle à la main pour déterrer un bonheur
Vivre, vivre, en cadence, jusqu'à la dernière danse,
Vivre, oublier l'impossible et réaliser la fantaisie
----------------------------------------------------------
A tous ceux qui ont froid, j'espère de tout mon âme que ma fantaisie vous aura réchauffé.
Si vous avez besoin de parler, je suis là,
Miel
YOU ARE READING
La Lanterne
RandomNouvelle, poésie, haïku qui (je l'espère) vous redonneront assez de lumière pour combattre les nuits obscures qui vous étouffent. (Credit : l'image de la couverture n'est pas de moi mais de iris-bleu.centerblog.net)