Chapitre 14 : Lune de miel

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Lucas : Sans aucune hésitation.

Maire : Vous pouvez vous embrassez.

On ne se fait pas prier, et nous nous embrassons, comme ci c'était la dernière fois et comme ci il, n'y avait que nous dans cette grande salle, bien décorée.

7 heures passent durant lesquelles nous dansons, chantons, discutons, mangeons, révélons que je suis enceinte, nous ouvrons nos cadeaux, bref c'était l'une des journées les plus belles de ma vie. Nous quittons cette salle en remerciant tout le monde, et je suis mon mari qui se dirige vers une voiture Audi, qui n'est pas la notre.

Alice : Euh, qu'est ce que tu f...

Lucas : Je l'ai acheté il y a quelques jours mais je voulais te faire la surprise. 

Alice : Tu es adorable. Je t'aime.

Lucas : Merci, moi aussi. Allez, monte princesse.

Alice : Merci, mon cher mari. 

Il me dépose un baiser sur ma tempe.

Il sort du parking, et tourne à droite, au rond point il se dirige vers l'autoroute.

Alice : Lucas, c'était à gauche la maison, là tu vas sur l'autoroute. Tu as beaucoup bu ? Lucas es tu bourré ?

Lucas : Non t'inquiète, j'ai bu mais sans plus. Pas autant que toi en tout cas.

Alice : Je n'ai pas été bourré.

Lucas : On va pas à la maison...

Alice : On va où ?

Lucas : Si je te dis : tais toi et dors...

Alice : Je t'insulte et après je dors...

Lucas : Ok.

Alice : Lucas ? Pour le parrain et la marraine... on peut réfléchir maintenant ?

Lucas : Pour la marraine tu veux qui ? Et le parrain tu veux qui ?

Alice : Hey mais toi aussi faut que tu sois d'accord.

Lucas : Bah dis moi comme ça je te dis moi je pense à qui.

Alice : Ma sœur et mon cousin, Kloé et Roméo.

Lucas : Bah, étant donné que je n'ai ni frère ni sœur, je voulais que tu décides, donc voilà, le parrain sera Roméo et la marraine sera Kloé...

Je l'embrasse et m'endors.


Je viens de me réveiller. Nous sommes encore sur la route.

Lucas : Coucou marmotte.

Alice  : Coucou taxi. On est où ?

Lucas : Bonne question...

Je me relève si brusquement que je fais sursauter Lucas.

Alice : COMMENT ÇA, TU NE SAIS PAS OÙ NOUS SOMMES ?!?!

Lucas : Ho, bae calme toi, je disais ça pour ne pas te dire la réponse... Pas besoin de t'énerver.

Alice : Ok, désolée, du coup on est où ?

Lucas : La ville la plus romantique de France ?

Alice : Paris ?

Lucas : Ouais.

Alice : Merci, je t'aime trop.

Je l'embrasse sur la joue et regarde la route.

Lucas : Moi aussi je t'aime. On y est pendant cinq jours ça te va ?

Alice : Bien sûr. C'est super.

Nous continuons de discuter jusqu'à arriver devant une belle maison. 

Alice : Elle est magnifique.

Lucas : Oui.

Alice : Je viens d'y penser, j'ai pas d'affaires.

Lucas : T'inquiète, j'en ai pris pour toi.

Alice : T'es le meilleur.

Il m'embrasse et prend deux valises, je prends le sac et le suis. Il sort une clef de sa poche et ouvre la porte d'entrée. Il dépose les valises pendant que je pose le sac et ferme la porte. On se regarde et se prend dans les bras, j'embrasse son cou, puis il avance dans le salon en me tenant la main, je le suis. Il s'allonge sur le canapé et me tire vers lui, je m'allonge à côté de lui en posant ma tête sur son épaule. Nous restons entrelacés jusqu'à 20h33.

Lucas : On va se promené ?

Alice : Ouais.

Nous sortons de la maison, en fermant la porte à clef. On marche plusieurs minutes, on passe devant un resto.

Lucas : T'as faim ?

Alice : Oui et toi ?

Lucas : Je meurs de faim, viens on mange là.

On s'assoie à une table, je pose une main sur la table, près du sel pour que celle de Lucas rejoigne la mienne. C'est ce qu'il fait. 

Lucas : Je t'aime, tellement.

Je souris et sers sa main.

Alice : Moi aussi je t'aime.

Nous choisissons, commandons, mangeons, et vient le moment de payer, je sors mon porte-monnaie. Lucas pose sa main sur la fermeture et me dis :

Lucas : JE paie.

Je soupire. Je sais que c'est peine perdue. Je le laisse payer puis nous sortons. On se balade, puis on retourne à la maison. Lucas déverrouille la voiture prend une batte de baseball, la range dans le meuble d'entrée. Il est parano, il ne va rien nous arriver... Il commence à mettre un film sur Netflix, il met pause, et va se doucher. Je vais à la fenêtre et regarde, la tour Eiffel. J'attends de ne plus entendre l'eau qui coule, pour entrer dans la salle de bain. Il se brosse les dents, une serviette sur sa taille. J'enroule mes bras, sur celle-ci et pose ma tête sur son épaule, je plonge mes yeux dans les siens grâce au miroir. 

Alice : Merci pour tout, sérieusement. Tu as toujours étais là pour moi, alors que je suis pas très facile à vivre, tu fermes les yeux sur tout mes défauts. Tu me soutiens toujours, et là tu m'emmène à Paris, merci beaucoup, je t'aime.

Il se retourne et s'appuie contre le lavabo, il me tire dans ses bras et nous restons enlacés comme ça.

Pan !

Je sursaute. Lucas passe un caleçon en dessous de sa serviette jette cette dernière sur l'évier, et enfile son jean à trous noir.

Lucas : *chuchote* Tu bouges pas !

Alice : *chuchote* Non je te laisse pas seul !

Lucas : *chuchote* Tu restes derrière moi !

Il sort de la salle de bain, descend à l'entrée, et prend la batte de baseball. Je commence à apprécier son côté parano... j'ai des frissons. On marche sur la pointe des pieds jusqu'à la cuisine, Lucas passe sa tête au coin du mur et met sa main sur ma taille, toujours en fixant la cuisine. Je passe ma tête, en dessous de celle de Lucas, pour mieux voir... Ambre. Elle a tiré sur le tableau qu'il y avait au mur : La vie est belle.

Pan !

Le destinWhere stories live. Discover now