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Bonjour !! Petit aparté pour vous signaler que j'ai modifié quelques parties du chapitre puisque l'ancienne version ne me plaisait plus. J'espère que cette nouvelle version du chapitre vous plaira autant que moi j'ai pris plaisir à l'écrire ! Bonne lecture ~

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Dans la ville principale au Nord du royaume, Northvallée, une jeune fille, vêtue d'une longue cape encapuchonnée, marchait, comme à son habitude, le long de l'allée principale, mêlée à la foule. Mais une chose était différente cette fois-ci : les gardes royaux étaient en ville. Du coin de l'œil, elle pouvait voir que ces derniers s'approchaient des habitants pour leur faire passer le « test » dont elle avait entendu parler dans la presse. Elle essaya de se faufiler au travers de la foule mais tomba nez à nez avec un des gardes. Il s'approcha d'elle et lui adressa la parole poliment :

« Bonjour jeune demoiselle ! Excusez-nous de vous déranger, mais nous devons faire passer un petit « test » à tous les habitants ; pouvez-vous me tendre votre bras s'il vous plaît ? »

La jeune fille hésita, elle savait que si elle ne le faisait pas, elle serait suspectée. Elle pensa "Finie pour finie, autant y aller !". Elle tendit donc son bras. Le garde lui mit un bracelet argenté avec en son centre une fine ligne bleu foncé. Celui-ci réagit immédiatement au contact du poignet de la jeune fille et le trait bleu se mit à briller. Le garde cria :

« C'est elle ! »

Elle prit la fuite tout en enlevant et jetant le bracelet. Le garde déclencha l'alerte en lançant un fumigène rouge vers le ciel. Des gardes la poursuivirent alors et l'un d'entre eux l'attrapa par la cape. Elle enleva le nœud autour de son cou et laissa le garde tomber tête la première, la cape en main. Elle courut autant que possible, se mêlant à la foule pour tenter de s'échapper, mais des gardes arrivèrent de toute part. Elle bifurqua dans une rue perpendiculaire à l'allée principale, celle qui lui servait de raccourci habituellement pour rejoindre l'auberge où elle habitait. Hors d'haleine, elle rejoint l'autre rue passante de la ville, celle qui menait à la place où il y avait le marché le dimanche.

« Heureusement que nous ne sommes pas dimanche aujourd'hui ! » pensa-t-elle.

Elle ralentit alors sa course pour ne pas pousser les badauds alors que les gardes ne s'en privaient pas. Un marchand de journaux passa et gêna la course des gardes. Ils lui crièrent dessus et le poussèrent pour passer, renversant tous ses journaux. La jeune fille tiqua à la vue de ce spectacle mais ne put rien y faire, sinon elle était fichue. Elle s'engouffra donc dans une ruelle obscure : c'était une impasse. Les gardes cherchèrent dans toutes les rues alentour, comme elle pouvait l'entendre au son de leur pas et de leur cri. Elle commençait à voir leurs ombres s'approcher quand tout à coup, une main l'attrapa et la souleva. Et sans même comprendre ce qu'il se passait, elle se retrouvait sur le dos de quelqu'un. Cette mystérieuse personne et elle escaladèrent le mur. Elle pouvait juste apercevoir le dos de cette personne, qui portait une longue cape rouge. L'individu l'emmena dans une autre ruelle vide, calme et un peu plus lumineuse. Elle ouvrit les yeux une fois habituée à la lumière et vit l'être qui l'avait sauvée : c'était un jeune homme aux cheveux blancs, avec des yeux bleus à la lueur violette. Elle prit la parole pour le remercier mais il la coupa :

« Non ne me remercie pas, ce que j'ai fait était normal et ne mérite pas de remerciement. Mis à part ça, pourquoi la garde royale en avait après toi ? » demanda-t-il, curieux.

Elle le regarda et répondit :

« Je ne vois pas vraiment en quoi cela vous regarde. »

Elle le regarda et pu voir que sa longue cape rouge était poussiéreuse et que ses bottines noires étaient recouvertes de boues, ce qui signifiait qu'il voyageait beaucoup, ou du moins qu'il avait été dans un endroit éloigné de la ville. Elle le regarda plus précisément et pu également apercevoir qu'il portait un fourreau contenant une épée : c'était un guerrier, mais il ne faisait partie d'aucun groupe, ni d'aucune armée puisqu'elle ne voyait pas d'écusson particulier.

La magie CélesteWhere stories live. Discover now