| 𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒 |

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- Je ne suis pas venu ici que dans le but de manger une pizza comme avant Mary... je voudrais qu'on élabore un plan pour redevenir ceux que tous le monde connaissait à Hawkins... qu'on puisse de nouveau nous voir comme on nous voyait avant... qu'on nous envie... qu'on soit le roi et la reine d'Hawkins. Toi et moi.

Mary le regarda, les yeux écarquillés, sa bouche remplie de pâte et de sauce tomate qui d'ailleurs était un peu étalée autour de sa bouche. Etait-il sérieux ? Il revenait comme une fleur pour se servir d'elle ? Au fond, cela l'énervait au plus haut point, mais d'un autre côté, sa proposition l'intéressait vraiment, voulant elle aussi devenir populaire pour avoir une chance avec Jason. Elle n'était pas amoureuse du capitaine de l'équipe de football, mais elle savait que les relations et les couples faisaient tout au lycée et dans la société. Elle voulait avoir une meilleure réputation et image que la fille de la pute d'Hawkins.

Elle avala donc sa bouchée, non sans détourner le regard du visage de Steve, détaillant la moindre de ses expressions avant de soupirer longuement et d'ancrer ses yeux bleus dans ceux de celui qui avait été son meilleur ami pendant les premières années de sa vie.

- Imaginons que j'accepte ta proposition, tu as déjà une idée de comment t'y prendre ? Ca va être super compliqué Steve, je te rappelle que mon image me colle à la peau depuis le début de ma scolarité et que toi, tant que Billy Hargrove sera là, il fera en sorte que reste inférieur à lui... même après son sacrifice...

Le brun hocha la tête tout en la détaillant du regard, ce qui provoqua de légères rougeurs à l'adolescente. Il vient alors remettre une de ses mèches rouges derrière son oreille, rapprochant ainsi son visage du sien. Ce petit rapprochement de rien du tout lui provoqua des papillons dans le ventre qu'elle refusait de comprendre. Elle n'avait pas le droit de tomber amoureuse. Surtout de Steve Harrington. Il lui avait fait du mal, il l'avait abandonné, elle refusait que son cœur ne se brise une nouvelle fois. Mais sa voix suave la sortit de ses pensées, tandis que son souffle chaud parcourait sa peau tandis qu'il parlait doucement.

- Je n'ai pas encore le plan entier dans ma tête, mais je sais qu'il faudrait qu'on montre aux autres que tu te différencie de ta mère, et que de mon côté, je peux encore être le mec que j'étais, mais avec plus de maturité

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- Je n'ai pas encore le plan entier dans ma tête, mais je sais qu'il faudrait qu'on montre aux autres que tu te différencie de ta mère, et que de mon côté, je peux encore être le mec que j'étais, mais avec plus de maturité. J'avais donc pensé à ce qu'on établisse la marche à suivre ensemble...

Un rire nerveux s'échappa des lèvres pourpres de Mary. Elle ne s'était pas encore démaquillé, mais comme elle avait lâché quelques larmes auparavant, son crayon avait légèrement coulé. Elle vint alors croises les bras sur sa poitrine qui était seulement couverte d'une robe de nuit mauve légèrement dentelée.

- Vu que tu es là, autant que tu restes cette nuit, on en discutera et on verra ce qu'on peut faire. Cela te va ? Et ne prends pas ça pour un pardon. Tu vas devoir faire bien plus qu'une pizza et une promesse de changer nos images pour te faire pardonner de m'avoir abandonnée et laissée seule à cause de cette pétasse de Wheeler.

Steve lui sourit alors légèrement avant de hocher la tête et enleva sa veste comme signe d'accord et la posa au sol pour se mettre en tailleur face à la brune.

- Ca me va. Et je sais, ne t'en fais pas... mais comme on dit, il y a un début à tout n'est ce pas ?

Les deux jeunes gens passèrent le reste de la soirée à manger sans parler, profitant simplement du moment présent.
Mais vers minuit, le brun vint poser le carton au sol et prit les mains de Mary dans les siennes et les caressa avec ses pouces légèrement

 Mais vers minuit, le brun vint poser le carton au sol et prit les mains de Mary dans les siennes et les caressa avec ses pouces légèrement

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- Ecoute Ryry... ca va être super dur, mais ca en vaudra la peine, crois-moi... et peut-être que cela va nous permettre de renouer ? En parlant de renouer... que dirais tu qu'on fasse un action ou vérité ?

Mary regarda leurs mains, imbriquées l'une dans l'autre, comme si elles étaient faites pour être ainsi et elle sentit son coeur se serrer en l'écoutant.
Puis, à sa proposition, elle éclata de rire malgré elle avant de le regarder sérieusement dans les yeux

- Ah, mais c'était sérieux Harrington ?

Mais avant même que Steve ne puisse répondre, Marisa vint tenter d'ouvrir la porte avec force.

- Pourquoi tu rigoles comme une mongole toi ?! Ouvre cette porte tout de suite, j'ai été assez patiente ! Maintenant tu vas venir remuer ton ptit cul et ramener du fric !

Mary soupira longuement et une larme coula sur sa joue, puis une autre, alors que Steve pouvait la voir se décomposer et se replier sur elle-même en direct live.

- Casse-toi ! Je vendrai jamais mon corps comme tu le fais grosse pute ! Je vais me casser chez Munson au moins, il cherche pas à donner mon corps a d'autres ! J'aurais préféré mourir avec papa !

- Casse-toi ! Je vendrai jamais mon corps comme tu le fais grosse pute ! Je vais me casser chez Munson au moins, il cherche pas à donner mon corps a d'autres ! J'aurais préféré mourir avec papa !

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C'était la goutte de trop, tant pour Marisa que pour Steve. Comment pouvait-elle dire des choses pareilles ? Et puis c'était ca qu'elle vivait au quotidien ? Une mère qui essayait de prostituer sa fille ?

La porte s'ouvrit en un fracas tel que la serrure vola en éclat et Marisa se stoppa net en voyant Steve sur le lit de sa fille.

- Toi ?! Comment oses-tu être dans la chambre de Mary ? Après ce que tu lui a fait ?!

Ladite Mary éclata de rire avant de se lever et se dirigea de manière menaçante vers sa génitrice.

- Ne joue pas les mères protectrices ! Dégage de ma chambre et va te taper le shérif ! Fous nous là paix !

Marisa quitta la chambre en furie en lançant des insultes en italien. Mary avait presque oublié qu'elle avait des origines italiennes.

Elle se retourna ensuite vers Steve et soupira longuement. Elle vint ensuite prendre ses mains et le regarda dans les yeux avec sérieux.

- Si on fait ca, tu dois me sortir d'ici. C'est l'unique condition Harrington.

I hate the way I love youWhere stories live. Discover now