bohême insouciance

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le zéphyr éternel d'une destiné, rêves irrassasiés,
trésaille sous mes doigts, quand tu fleuris aux couleurs de mon été,
et sous le soleil, je sais que mêmes les jours les plus ombragés,
garderont toujours avec toi la couleur du parfum de juillet.

poétique métaphore éphémère de mon cœur vagabond,
perpétuelle fuite, derrière quelques constellations
incompressibles souvenirs, vingt-six juillet deux mille vingt-deux
coulent au travers de mes mains, quelques nombreux bouquets de fleurs bleues

l'aveugle nuée d'éclairs de fleurs à l'automne de notre amour
comme un rivage, viennent et s'en vont quelques dizaines de jours
entre quelques fleurs jaunes, qu'est ce que j'aime danser et t'aimer,
tournesol soleil de mon cœur, et te voir dans mon esprit tourner.

puis j'aimerais parfois t'écrire des roses, et boire la pluie,
mes lèvres contre toi, attrape-rêve de quelques insomnies,
siestes estivales, saison d'une déraison acrobatique,
qui, abjurant l'hérésie de la seule folie qui nous habite.

arrachez moi enfin ma raison égarée d'histoires sans fin
et rendez secrètement à mon cœur l'image de toi, ma faim
le beige de ta peau nue, comme sur un livre sans reliure
qui s'écrit dans l'oubli de lui même, la main dans ta chevelure.

oblivionWhere stories live. Discover now