Race - Max Verstappen 🧡

Chapitre 16 - Wet on hard

« Tu en as déjà marre de moi ?

- Quoi ? Non. Je... Je sais que ton contrat dépend de tes performances, comme chacun d'entre nous. Enfin, je ne sais pas si toi, tu as envie de rester avec Red Bull ou en Formule Un.

- Je n'ai pas l'intention de partir, Max. Tant que Red Bull voudra de moi dans l'équipe, je serais là. Ou jusqu'à ce que tu me vires aussi.

- Je ne ferais jamais ça Liv...

- Oh, tu as déjà essayé de le faire, Max...

- Je sais... Et j'étais con d'avoir voulu virer la meilleure stratégiste que j'ai jamais eu.

- Tu dis ça uniquement parce qu'on couche ensemble....

- Même pas. Regarde ce qu'on a accompli ensemble cette année, et même l'an dernier. Je n'ai été qu'une seule fois en dehors du podium et c'était en Hongrie, à cause d'un accrochage et de mon moteur accidenté de Silverstone. Non sérieusement, Liv. Sept victoires et quatre podiums sur quinze courses. Et je ne parle même pas des courses que j'ai gagnées uniquement grâce à tes stratégies.

- Tu ne gagnes pas que grâce à mes stratégies, sans la voiture, sans les mécanos et sans toi, il n'y aurait pas de victoire.

- C'est un travail d'équipe et on forme une excellente équipe ensembles, alors je veux que tu restes.

- De toute manière, je n'avais pas envie de partir.

- On est d'accord comme ça. »

Il me lança un sourire avant de se pencher vers moi pour m'embrasser. Ce baiser-là n'avait rien à voir avec celui que nous venions d'échanger un peu plus tôt. Je sentais à travers ce baiser tout l'amour qu'il me portait.

Nos lèvres se quittèrent pour que l'on reprenne nos souffles et Max posa son front contre le mien.

« Si je venais à gagner le championnat, je ne veux plus jamais te voir partir Liv. Ces prochaines semaines vont être si intenses que je vais avoir besoin de tout ton soutien et tout ton amour. La presse se déchaîne sur moi depuis des semaines, et j'ai l'impression que ça ne fait que commencer. Je sais que je risque d'être insupportable, et sur les crans, je vais faire de mon mieux pour ne pas m'attaquer à toi, mais...

- Hey Max... Je sais tout ça. Je te fréquente depuis novembre dernier, je sais ce que l'on disait de toi avant d'arriver en Formule Un. Et je sais ce que je vois de toi en ce moment. Je sais que ça va être difficile. Mais je serais là pour toi. Jusqu'au bout. Jusqu'au dernier virage d'Abou Dhabi. Et puis si jamais tu es vraiment à cran, je connais un ou deux trucs pour te détendre... »

Je lui lançais un clin d'œil et il se mit à sourire malicieusement.

« Ah oui, comme quoi ?

- N'en demande pas trop Max... Tu n'es pas à cran du tout, je n'ai pas besoin de te détendre maintenant.

- En fait, si... »

Il posa ses mains sur mes hanches et me tira sur lui. J'étais bien placé pour comprendre qu'effectivement, il était déjà bien tendu.

« Je vois ça... Est-ce que tu aurais besoin d'un coup de main ?

- Un coup de main, de langue. Tout ce que tu veux, mais détends-moi, je t'en supplie...

- Tu me supplies carrément... »

Je remuais doucement sur lui en souriant. Il tenait toujours mes hanches et se mit à les serrer avant d'émettre un grognement qui me traversa le corps.