Race - Max Verstappen 🧡

Chapitre 4 - Engine failure

« Ternir la réputation et la sportivité de Hamilton ?

- Ne me crie pas dessus, je n'y suis pour rien. C'est ce qu'ils ont dit. »

Je haussais simplement les épaules, le regard posé sur un Max au bord de l'explosion. Après la nouvelle du refus de la FIA d'accepter les nouvelles preuves apportées par Red Bull, Mercedes avait sorti un communiqué de presse.

« Putain, mais c'est vraiment n'importe quoi.

- C'est le jeu Max. On a essayé d'alourdir la sanction de Hamilton, on n'a pas réussi. Ils ont simplement cherché un moyen de nous faire passer pour les méchants.

- Ils font pitié sérieusement. Au lieu de se plaindre devant les médias, ils devraient faire en sorte d'être bons en piste sans avoir besoin d'envoyer leurs adversaires dans le mur. »

Je soupirais, je n'aimais pas voir Max aussi remonté. Bien sûr que cette situation me faisait chier aussi, et j'en avais marre de voir les médias autant impliqués dans le championnat. Mais il fallait à tout prix que l'on se concentre.

Je me levais d'un coup et me postais devant Max qui s'arrêta brusquement.

« Bon, ça suffit maintenant, Max.

- Livia...

- Non, ça suffit, Max. Il est temps de te concentrer sur les essais. Laisse les batailles entre Red bull et Mercedes à Christian. Toi, tu dois te concentrer sur la voiture. Uniquement sur la voiture.

- Je sais, c'est bon, pas besoin de me le répéter. »

Cette fois, c'était à son tour de souffler. Je lui lançais un sourire avant de me rapprocher de lui.

« Je ne dis ça que pour ton bien Max, maintenant arrête de râler cinq minutes et fait moi un câlin.

- Nan, mais sois sérieuse deux secondes Liv.

- Je suis sérieuse, je veux que tu te concentres sur la course, pas sur Hamilton ou Mercedes. Tu les emmerdes eux.

- Oui, mais...

- Non, Max, arrête de penser à tout ça. Ne pense qu'à la piste. Ne les laisse pas te perturber. Maintenant fait moi un câlin, si toi, tu n'en as pas besoin, moi, j'en ai besoin avant que tu ne montes en voiture. »

Il ouvrit ses bras et je me jetais dedans. Je n'aimais pas le voir énerver. Je ne savais pas si j'allais réussir à le calmer rien qu'avec des mots, alors peut-être qu'un câlin aiderait.

« Je sais que tout ça, c'est chiant. On se croirait au cinéma. Mais tu ne dois pas te focaliser là-dessus, je sais que c'est facile à dire pour moi. Je ne suis pas au cœur de la bataille, mais toute cette histoire avec la presse, ça te rajoute de la pression. Alors, s'il te plaît, essaie de ne pas les laisser gagner.

- ...

- Christian et Thomas s'occupent des relations avec la presse. Moi, je gère les stratégies, et toi, tu gères la voiture sur la piste. Oublie Hamilton, Mercedes et les journalistes. Tu donnes le meilleur de toi en piste, et nous, on fera tout pour que ça suive dans les garages, d'accord ? »

Il ne me répondit pas, mais je sentais qu'il hochait la tête.

« Bien, maintenant termine de t'habiller, la première séance d'essais commence de vingt minutes. Il est temps de rejoindre le garage. »

J'avais laissé Max se préparer et j'avais rejoint le garage. Toutes ces histoires entre les deux écuries étaient mauvaise pour les pilotes. C'était mauvais pour Max. Il prenait bien trop les choses à cœur, et ce même s'il passait pour quelqu'un qui s'en foutait royalement.