𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 [𝐈𝐈]

-𝟏𝟏𝟕

𝐈𝐫𝐞𝐧𝐚🧚🏾‍♀️.

Maman - On en parle ce soir, pour l'instant, vous pouvez faire votre vie.

Evie - Okay...

Elle a pris la main de son mari pour partir. Mes parents sont partis à leur tour, j'étais maintenant seule avec Andry, j'écrivais sur mon tableau en ne prenant pas compte de sa présence pesante.

Andry - Irena.

Je continuais de dessiner sans le regarder.

Andry - Irena ?

J'avais tellement mal au ventre, porter la vie d'enfants d'un incapable, c'était si compliqué.

Andry - Ma Irena ?

Je chuchotais ce que j'écrivais pour me calmer et ne pas penser à cet imbécile.

Andry - Tu veux manger quoi ? Un fast-food ? Sinon j'peux cuisiner, j'suis pas si nul.

- Rien, j'veux pas de ta nourriture.

Andry - Omri... t'es énervée ?

"Omri" c'est vraiment le mot qui me sort en pensant se rattraper ?

- Ferme ta gueule, t'es super gênant. J'en ai marre d'entendre ta putain de voix, je déteste la fausse sympathie.

Andry - Bah quoi ? J'essaie d'être gentil, parce que t'es sous tension, on peut régler ça sous la couette hein.

- Toujours une référence au sexe, tu dois constamment ramener mon cas au sexe, je ne suis pas ta petite nymphomane affamée de sexe, j'suis vraiment malade, et tu le comprends pas !

J'ai hurlé sur lui, c'était sûrement la première fois depuis le début de notre relation.

- Je suis malade ! Je prends des médicaments pour lutter contre ça, je souffre de dépression et j'suis addict à la scarification, j'ai des marques encore toutes fraîches d'il y a deux jours, tu veux voir ?

J'ai retroussée mes manches.

- Comme t'aimes que me baiser et pas m'aimer, regarde. Ça fait trois fois que j'tombe enceinte et c'est successif, j'fais des enfants pour m'en occuper toute seule, mon père avait très certainement raison, j'suis prête à crever pour donner la vie à tes gosses et tout ce que tu sais faire, c'est d'attendre mes six semaines de repos pour avoir ton plaisir personnel et m'appeler "Omri", j'suis pas ta vie, putain.