Naufragée (One Piece) [Izo x Oc]

Chapitre 1

NDA: Attention pour les personnes sensibles; TW V!0L

(Vous pouvez rajouter tous les TW que vous connaissez pour le reste ke l'histoire)

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Elle se souvenait de la première fois. De toutes les premières fois, en fait. Mais de celle-ci particulièrement. Elle avait six ans, et son père avait pris la mer deux ans plus tôt. Quand sa mère le lui avait présenté, elle avait vu tout ce que l'humanité avait de plus malsain, et ce dans ses yeux.

Elle avait décidé de le laisser la garder.

"Mauvaise idée "

Elle avait pensé, mais pas parlé. Sa mère devait partir quelques heures. C'était là qu'avait débuté la première fois.

Son haleine putride, sa salive au goût d'alcool et de tabac, sa langue dans sa bouche.

Ses mains sur ses cuisses. Elle pensa:

"Indescent "

L'envie de vomir, la douleur. Le sang, les larmes silencieuses.

"Ce sera notre secret, Akyra..."

Puis, plus rien. Juste le vide. Et la haine.

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Elle ouvrit les yeux. Cauchemar.  Pour changer, tiens.

Des cris retentissaient dehors. Des coups de feux, des lames qui se brisaient. Une bataille. Elle glissa sa jambe droite hors de la couverture, laissant l'air froid atteindre son épiderme.

Elle était vivante.

" Insensé "

Elle se redressa, complètement éveillé. Elle se souvenait. L'eau tout autour d'elle, alors qu'elle s'accrochait de toutes ses forces avant sa planche. Puis un parfum. L'homme sentait les épices. Un autre, plus doux. Un parfum à l'orange, peut-être. Ensuite, le noir, où elle ne fit qu'entendre.

Akyra: Teach...

Elle toussa. Sa voix était rauque et cassée. Parler lui faisait un peu mal. Depuis combien de temps est-ce qu'elle était dans le coma ?

Tant pis, ce n'était pas important.

Elle vit ses sabres dans un coin de la pièce, les prit. C'était tout ce qu'il lui restait de son père. La seule chose qu'il avait laissé dans le placard, avant de partir.

Elle soupira. Si ces personnes étaient avec Teach, et qu'ils l'avaient sauvée,  elle se devait bien de les aider. Akyra prit ses armes, et les sortit de leur fourreaux.

" Un peu émoussées "

Mais ça ferait l'affaire. 

Elle sortit, regarda le champ de bataille.

Elle n'avait jamais aimé ça ; la mort. C'était une de ces choses inévitables, et elle voulait contrôler le maximum de ce qu'elle pouvait. Et puis elle n'appréciait pas les fatalités. Nouvelle inspiration. Expiration.

"Faut pas t'inquiéter. Fais ce que tu as à faire, c'est tout. "

Elle sourit. C'est exactement ce qu'aurait dit son petit frère. Elle para une lame avec sabre, et commença sa dans macabre. Il n'y avait que ça qu'elle aimait, dans les batailles. Elle tournoyait alors que ses lames, porteuses de mort, massacraient. Ce spectacle aurait pu être beau, si le sang n'avait pas envahit la scène.

"Tu sais quoi, grande sœur, quand tu te bats, tu ressembles à une tigresses."

E

lle sourit à se souvenir. Décidément,  elle s'était ramollie.

Inspiration.

Expiration.

Respiration.

À qui était tout ce sang. Le sien, ou le leur ? Combien de fois s'était-elle posé la question ? Sans doute des milliers. Encore une fatalité ? Elle grimaça.

Danse mortelle.

Lame de larmes.

Colère de chagrin.

Mouvement, sang, calme.

Esquive, esquisse d'un sourire, folie.

Blessure, cri, mort.

Fatalisme naissant.

Elle entendit une des mélodies de son petit frère.

Premier mouvement.

Puis le second.

Crescendo.

Les aiguës du violon.

Respiration.

Fin.

La danse était fini. Elle sentit une main sur son épaule.

Barbe Blanche : Ça y est, je me souviens. Je me souviens des traits de ton visage. Akyra, fille de Shiki le lion d'or.

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Froid. Elle avait froid. Un sentiment (encore un) qu'elle détestait. Il lui rappelait les...

Non, il valait mieux ne pas y penser.

Barbe Blanche : Amenez un vêtement chaud à notre invitée.

Elle sentit un tissu se poser sur ses épaules. Un tissu qui sentait l'orange. Elle se couvrit des pans du kimono noir. Elle avait moins froid.

Barbe Blanche : Bien, merci, Izo.

Akyra : Vous allez me tuer ?

Barbe Blanche : Non. Tu es certes la fille biologique de mon ennemi, mais en nous aidant, tu es entrée dans la famille. Pourquoi tuerais-je ma toute nouvelle fille ?

Akyra : Mais... Je...

Barbe Blanche : Et puis, tu connais Teach. Bien que je ne sache pas quel lien vois unit, j'ai confiance en lui.

Joie.

Douleur refoulée.

Larmes.

Akyra: Merci. Merci, Père.