Chapitre 20

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Je poussais un énième cris alors que ma main rencontrais le sac de frappe en sable.
Cela faisait des heures maintenant que cela durait, je ne parvenais plus à m'arrêter.
Je m'apprêtais à redonner un coup lorsque je sentis un liquide chaud tomber sous forme de goutte sur mon pied nus.
Je m'arrêtais dans mon élan et baissa la tête vers le pieds en question.

Du sang.

Je fronçais les sourcils me demandant d'où en était la source.

-pof

Je vis une seconde goutte tombée, juste à côté de mon pied cette fois ci, sur le tapis.
Je relevais mon poing et laissa échapper un hoquet de surprise.
La bande blanche que j'avais enroulé autour des mes phalanges était à présent rouge sang, rouge de mon sang. Je relevais l'autre mains et constata qu'elle l'était aussi.

Merde.

Je me dirigea alors vers une petite commodes grise qui se trouvait contre le mur et en sortit du désinfectant ainsi que des bandages.

Je m'assis sur la banquette au fond de la pièce et entrepris de retirer mes bandes.
Mes phalanges étaient dans un piteux état.

Tempi, elles allaient vites cicatriser.

Je désinfecta mes blessures et enroula les bandages autour de celle ci.
Je jeta les bandes ensanglantées à la poubelles et regarda l'heure qu'il était : 7h23.
Cela allait faire trois heures et demi que j'étais en bas.
Je m'y étais rendue dès que Hélène avait fini son discours.

Apparemment, il paraissait que certains sorciers avaient ça, de fortes émotions que l'on ne pouvait pas contrôler qui faisait surface.

Elle m'avait expliquer que, généralement, cela arrivait quand l'on ressentais trop de choses en un coup et que ça ressortait de manière imprévisibles, par exemple en grande colère.
Et l'on penses que c'est ce qui c'est ce qui s'était passé au lycée il y a quelques jours qui avait  enclencher cette fureur en moi.

Elle m'avait ensuite montrer une salle qu'il y avait à côté de la cave avec un sac de box, des gants ainsi que des bandes.
Je m'était alors immédiatement changée et avait commencer à me défouler sur le sac pour tenter de me calmer.

Je remonta les escaliers et alla à la cuisine pour me faire mon petit déjeuner.
Je vis alors un petit papier sur le comptoir de Hélène me disant qu'elle était partie régler quelques paperasse pour la nouvelle maison.

Une fois que j'eus terminé de mangé, je ne sus pas trop quoi faire.
Alice n'arrêtait pas de hanté mon esprit.

Je n'arrêtais pas de me demander ce qu'elle me voulait et puis, bien sûr, ce qu'elle était.
J'essayais de m'occuper, lire, regarder la télé, ranger ma chambre mais rien n'arrivais à m'enlever Alice de la tête.

Je jeta un coup d'œil par la fenêtre.

L'immense forêt de Forks m'offrait un paysage splendides.

Et puis merde.

Je pris mes clefs, mis ma veste et mes chaussures et laissa un mot sur le comptoir au cas où Hélène rentrerait avant moi.
Une fois le porte fermée je regarda la forêt en me demandant comment j'allais m'y prendre.

- Alice! Hurlais je au bout de 5 minutes de marche.

- Alice !

Je continua encore un moment avant que quelqu'un n'atterrisse, il me semble du ciel, juste devant moi.

Je sursautais sous la surprise et bascula en arrière.

Avant même que j' eus pu faire le moindre mouvement, la personne en question  priss ma main, me releva pour ensuite  serrer dans ses bras.

150 ans plus tard...Where stories live. Discover now